Départ ce matin dans l'incertitude. Au réveil 20 cm de neige sur Colmar. Les routes ne sont pas encore dégagées. Les sorties de garage, de chemins, de routes secondaires sont aléatoires et … pourtant … nous étions tous là, à l'heure au rendez--vous.
A Sochaux nos deux guides nous attendaient bel et bien, souriants et disponibles, et nous ont fait visiter, partagés en deux groupes, ce magnifique
"Musée de l'Aventure PEUGEOT".(clic)Situé à Sochaux aux portes du site de production de la 308, ce Musée est un véritable "conservatoire de la Marque".
Sur 10 000 m2, il propose une promenade à travers le temps et présente l'intégralité de la production PEUGEOT de 1810 à nos jours…...
Un tableau dans la galerie d'accueil nous renseigne :
"L'aventure Peugeot" :
Association déclarée régie par la loi du ler juillet 1901
Regroupant les collections d'outillages, de cycles, de motocycles et d'automobiles, portant le nom "PEUGEOT", ce musée se veut une vitrine de deux siècles d'industrie, pétrie de savoir-faire et d'innovations technologiques.
Evocation du futur, reflet du passé, il est le symbole d'entreprises qui évoluèrent sans cesse et qui continuent à le faire avec la volonté d'être dans le peloton de tête, celui des gagnants ..."
Signé le Président Pierre Peugeot - 2 juillet 1988
et … un peu d'histoire :
1810
Jean-Pierre et Jean Frédéric PEUGEOT s'associent avec Jacques MAILLARD SALINS pour créer la première Société industrielle PEUGEOT sous le nom de PEUGEOT FRERES AINES et Jacques MAILLARD-SALINS.
En 1813, cette société obient l'autorisation de transformer un moulin du meunier installé au lieudit SOUS-CRATET près d'Hérimoncourt en une fonderie d'acier, qui produira :
- de l'acier
- de l'acier laminé pour les lames de scies et ressorts
- et de l'acier cylindrique poli.
En juillet 1818, elle dépose une demande de brevet pour l'invention d'une machine permettant tout à la fois "le laminage à froid et à chaud, le recuit, le redressage et l'aplatissage des lames de scies."
L'AVENTURE INDUSTRIELLE COMMENCE …
Notre guide était parfaite. Je n'ai pas retenu toutes ses explications ; il me reste cependant en mémoire l'histoire de la numérotation "Peugeot" :
"" Les premiers modèles Peugeot se suivaient dans une numérotation plus ou moins logique qui n'était d'ailleurs que peu utilisée par la publicité. P.ex. la 190 S était vantée dans les brochures sous le nom de "la 5 CV Peugeot". Avec la 201 une ère nouvelle commence, le prin chipe de gamme s'affirme. Le premier chiffre indique la série, le dernier la chronologie à l'intérieur de celle-ci, le tout articulé autour du zéro central. Pour Peugeot les numéros sont sacrés !!
Trois chiffres depuis la 201 …
201, 203, 205, 306, 407, 504, 607, etc : des numéros pris au hasard de l'histoire de Peugeot, des numéros qui se ressemblent, mais qui ne disent jamais la même chose. Chacun d'eux, en effet, identifie clairement un modèle de la Marquer et ceci, depuis la 201 présentée au Salon de Paris en 1929.
Un signe de reconnaissance :
L'identité à 3 chiffres est une composante essentielle de la notoriété Peugeot. Ce système de numérotation fonctionne comme un signe de reconnaissance et permet un repérage facile dans la gamme : un zéro central et un chiffre de part et d'autre. Il n'a jamais changé depuis le lancement de la 201, et donne 3 informations sur le modèle concerné :
- le premier chiffre indique la famille du véhicule, sa taille dans la gamme.
- le second chiffre - systématiquement un 0 - est le maillon qui relie le chiffre d'appartenance à une famille à celui de la génération.
- le troisième chiffre indique la génération du modèle.""
Après un excellent repas servi dans les salons du Musée, nous avons repris le bus qui nous a amenés au site de production de voitures Peugeot. Nous avons visité avec un jeune guide les ateliers de montage - d'emboutissage - de serrage et de peinture.
Epoustouflant ....
Trop technique j'aurais du mal à utiliser les termes corrects ; je vous propose donc d'aller directement visiter le site Peugeot en cliquant
(ici)Un petit film "La fabrication d'une automobile" a étayé tout ce gigantisme auquel nous étions confrontés lors de la visite du site, un tour au magasin "souvenirs" et puis ...
.... nous sommes "tranquillement" retournés à Colmar, les routes étaient dégagées
Merci à Charles, responsable de la sortie !!!