En Forêt-Noire vers le Belchen




Les autres photos de la rando sont ici

Nous étions 37 marcheurs au rendez-vous ce matin en vue de randonner en Forêt-Noire avec notre ami-guide Jean-Paul Meyer.

Il nous a emmenés sur le Belchen, rando qui ne manque pas de saveur.

Les paysages sont magnifiques et le temps estival a contribué au-delà de nos espérances à la totale réussite de la sortie.
Montée raide mais agréable sur des sentiers ombragés qui nous ont menés, aux environs de midi,  au Gasthaus "BELCHEN MULTEN"

Apéro sur la terrasse :  moment de détente apprécié avant le repas dans le restaurant. 
 Au menu : 
Crudités
 Rôti de porc forestière 
Nouilles 
Salade de fruits Glace vanille 


Je note au passage le total dévouement de notre ami Jean-Paul qui, durant le repas,  se soucie en permanence du bien-être de chacun. 

Puis ..., au programme la montée du Belchen en téléphérique, heureuse initiative qui nous réjouit tous !

 ""Le Belchen : On le nomme volontiers "Roi de la Forêt Noire": un sommet de 1414 m d’altitude entre Schönau et la vallée de Münster, juché d’une croix en pierre se découpant dans le ciel.... ""(clic)

Paysages grandioses, les teintes dégradées des sommets au loin se comparent à la palette d'une immense aquarelle. Nous en prenons plein les mirettes.
Le signal est donné pour la descente. Le dénivelé en négatif est de 500 mètres, mais les sentiers sont adaptés à nos pieds "fatigués". Et c'est vers 17 heures que nous retrouvons nos voitures stationnées près du Neuenweg.
Rando mémorable dans de super décors, journée réussie.

Un grand merci à Yvonne et à Jean-Paul qui nous permettent d'apprécier la vision d'une Forêt-Noire proche et que nous prenons plaisir à sillonner.



Quatrième rencontre (au Meierhof) des Bénévoles de l'ARCAL Colmar



Comme tous les ans, les "randonneurs" se sont donné rendez-vous au parking des Trois-Epis, départ du sentier Marie-Louise qui mène vers le Meierhof. 
Eté indien ! Temps superbe ! Nous marchons de bon train et c'est à l'heure que nous arrivons au Châlet Meierhof où nous attendent les amis bénévoles non marcheurs.

Pour mémoire : ""La Reine Wilhelmine et sa fille Juliana des Pays-Bas ont parcouru fréquemment ce sentier lorsqu'elles venaient en vacances au Grand Hôtel des Trois Epis dans la première moitié du 20e siècle.""


Toutes les photos de la rencontre  se trouvent en cliquant ici
Et l'album des photos de jean se trouve en cliquant ici

Jean-Paul Sitter, Délégué de l'ARCAL-Colmar,  nous souhaite la bienvenue en stipulant les points essentiels du programme de la réunion des bénévoles avec le comité, réunion précédant les festivités.

Sont excusés pour leur absence J. Vogeleisen, P. Munch, J. Jungblutt ...
Evocation du souvenir de notre regrettée Madeleine et  pensée pour les 9 membres arcaliens décédés depuis janvier 2011.

Jean-Paul met l'accent sur les performances du secrétariat, les capacité d'un trésorier et de son adjoint "surchargés". Il remercie notamment Colette pour son travail de fourmi en collaboration avec son époux (dans l'ombre), ainsi que Christiane, Francine, Monique ... (j'en oublie certainement et je demande grâce pour cette involontaire négligence), François (informatique) et moi-même pour ce blog de communication.

Sont également remerciés tous les bénévoles présents ou obsents et  Jean-Paul conclut  ainsi :

Je cite : "" Il faut faire attention à l'usure et à la lassitude""   -   ""Etre bénévole doit être un plaisir partagé et non devenir une corvée ou un souci de fatigue""

Suit un rapide bilan sur les activités des 9 premiers mois 2011 ; bilan très positif, quelques petites réflexions insignifiantes qui en aucune façon ne représentent critique ou désaccord.

La préparation du programme des activités 2012 est très avancée.
Belles perspectives, de quoi se réjouir et faire des projets.
Les tableaux des listes des activités en projet (non exhaustives) se trouvent en cliquant ici

Petite info au passage :
- La rencontre "Vin Nouveau" du mois d'octobre est annulée

Rappel:
26 octobre réunion "Voyages" avec Fernand Fuhrman et les responsables Kunegel



Jean-Paul Sitter clôture la réunion et cite Monique Bosch qui "travaille dans une discrétion remarquable".  (C'est elle qui anime les réunions par des diaporamas très explicites !) 
Colette  termine en nous projetant la pyramide des âges de l'Association (voir ci-dessus).

Et nous voilà à l'apéritif ! 
Moment extraordinaire d'amitié, de partage et de grande convivialité. Les petits groupes se forment, les projets fusent, les souvenirs rejaillissent ...  et c'est dans la cour que ça se passe.... jusqu'à l'arrivée des porcelets farcis, que nous livre le traiteur JAUSS de Sundhoffen ....

Ambiance particulière entre homme !!!

... accompagnés de spätzeles, tomates à la provençale et haricots verts, nous y faisons honneur !
non sans apprécier dans la foulée les  fromages (entre autre un délicieux Munster) ainsi que le vacherin glacé aux myrtilles. Un petit café et nous voilà sur les chemins du retour vers les Trois-Epis: les uns sur les sentiers et les autres en voiture. 


Nous remercions tous le Comité qui,  par cette organisation irréprochable et un goût du partage et de l'amitié, nous a offert cette magnifique "journée - rencontre au Meierhof".




Visite de la Collégiale St-Martin et de l'Eglise des Dominicains de Colmar

Façade occidentale de la Collégiale

Nous étions aujourd'hui  le deuxième groupe dans l'organisation des découvertes (ou redécouverte) de deux édifices gothiques des plus importants de la ville de Colmar et c'est Marianne Gnaedig, notre amie Arcalienne, ainsi que Sabine Schneider qui nous ont guidés. 
Guides émérites et confirmées,  elles ont su nous démontrer leurs talents et nous communiquer leur passion  dans ce domaine bien précis.

-  Eglise Saint-Martin - XIIe -XIIIe - XIVe - XVIe siècles
Un  peu d'histoire :
La première église paroissiale est construite aux Xe et XIe siècles? Créé en 1234, le chapitre des chanoines entreprend la construction de l'église gothique et l'élève au rang de collégiale. Le transept et la nef sont construits au cours de la seconde moitié du XIIIe siècle, et la façade occidentale , les tours puis le choeur sont édifiés pendant la seconde moitié du XIVe siècle.
En 1572, un incendie fait tomber la flèche de la tour sud. Celle-ci est reconstruite sous la forme d'une toiture pyramidale de style Renaissance, qui est devenue l'un des symboles de la cité.
Collégiale jusqu'en 1789, puis cathédrale depuis 1791, elle redevient église paroissiale à partir de 1801.
Petite anecdote :
Portail Saint-Nicolas (seconde moitié du XIIIe siècle) 

Le registre roman, en plein cintre, représente saint Nicolas, encadré de part et d'autre par les trois jeunes gens qu'ils a sauvés du saloir du boucher et par les trois jeunes filles qu'il a sauvées de la prostitution.
et voici les images qui j'ai prises lors de la visite de la Collégiale. (cliquez ici)

- Eglise des Dominicains - 1283 - première moitié du XIVe siècle


Après la visite de la Collégiale,  Marianne nous a emmenés à  l'Eglise des Dominicains, qui abrite le célèbre  "La Vierge au buisson de roses" , chef-d'oeuvre de Martin Schongauer, né vers 1450 à Colmar et mort à Brisach en 1491, orfèvre, graveur et peintre. Cette oeuvre, empreinte de mysticisme est réalisée en  1473 à la commande des chanoines de Saint-Martin. Elle représente la Vierge à l'Enfant dans un jardin clos, thème cher à l'art rhénan du XVe siècle et qui s'inscrit dans le développement du culte marital, sous l'impulsion des dominicains notamment. Le cadre est réalisé à la fin du XIXe siècle par Théophile Klem à l'occasion de la restauration du choeur  de Saint Martin. Volé en 1972, puis retrouvé en 1973, le tableau est depuis exposé et gardé dans l'église des Dominicains.
La première pierre de l'église  des dominicains ou frères prêcheurs est posée en 1283.
L'édifice ne comporte ni transept, ni tour et les seuls ornements de la façade côté sud sont des contreforts. Nef spacieuse et dépouillée comportant deux rangées de colonnes cylindriques sans chapiteaux supportant une charpente apparente. Plafond à caissons du XXe siècle. Bas-côtés presque aussi hauts que la nef accentuant l'espace de cette église-halle.

Durant le  traditionnel pot de l'amitié offert dans le somptueux décors du cloître de l'ancien couvent des Dominicains,  nous avons pu visiter à la bibliothèque
- l'exposition  "Unterlinden, Jardin  clos de l'âme rhénane" -  

Au XIVe siècle, Colmar est un des principaux foyers de la mystique rhénane, essentiellement grâce à la rencontre de Maître Eckhart (1260-1328) et de Jean Tauler (1300-1361) avec les moniales dominicaines d'Unterlinden. Aujourd'hui conservés à la Bibliothèque municipale de Colmar, les manuscrits enluminés d'Unterlinden révèlent la simplicité et la beauté de cette rencontre spirituelle.
 
(pour en savoir plus, cliquez ici)



Après-midi culturelle des plus enrichissantes ! Merci aux guides et aux organisateurs.




La "marche facile" : au-dessus de Zimmerbach


Au Raison d'Or" à Zimmerbach

Marche facile !! ....
.... et pourtant nous n'étions pas nombreux en ce magnifique troisième vendredi matin du mois de septembre.
Mais en rétrospective,  je pourrais dire que ce fut une belle balade. Un tout petit peu de montée (imprévue au programme) mais qui nous a bien mis en appétit. Nous étions sur le sentier de la croix bleue jusqu'à la chapelle des Frères ✹ puis nous avons bifurqué (retour à Zimmerbach) par le sentier balisé croix jaune. Un petit détour afin de prolonger agréablement cette marche et nous voilà arrivés "Au Raisin  d'Or" à Zimmerbach.
Point n'est besoin de vanter les mérites de Muriel et Joël qui confirment par leur professionnalisme l'authenticité des lieux et de la cuisine. La déco à tendance Winstub met l'accent sur le talent de l'artiste régional David Grandmaire et dont le site internet se trouve en cliquant ici
Nous avons  fait honneur au plat du jour ; Yvan et Annie (marcheurs émérites) sont venus in extrémis nous rejoindre afin de partager avec nous ce moment convivial.
Les photos sont ici
La Chapelle des Frères

"La première chapelle fut construite vers 1735 pour un ermite le frère Ignace Sentzenbach, qui vécut dans une petite maison à proximité jusqu' en 1757 ; cette chapelle fut détruite à la Révolution ; en 1854 le propriétaire d'une tuilerie de Turckheim, Marc Runecher fit reconstruire une chapelle de dimensions plus importantes ; elle fut consacrée en 1868 ; la pierre tombale d'Ignace Goetzenbach fut remise dans le sol de la nouvelle chapelle ; cette chapelle est surtout fréquentée par les paroissiens de Zimmerbach qui s' y rendaient en procession plusieurs fois par an (elle se situe au fond du vallon de Zimmerbach, bien que comprise dans le territoire de Turckheim)"

Que puisse durer cette marche du vendredi matin !!!! et nous remercions plus spécialement les guides qui s'y investissent.

Saint Hippolyte - Valon des Moulins - Roche des Fées ….



Jolie balade en ce mercredi de septembre par un  agréable temps d'arrière saison ... et c'est Annie qui m'envoie sa petite rétrospective  (moi-même je n'étais hélas pas de la rando) :

"" Nous étions 17 ce mercredi avec "4 hommes" quand-même ! sous la conduite de notre guide Yvan.
Partis de l'étang de St Hippolyte... direction le Col de Schaentzel, par un joli sentier à travers forêt.
Nous avons rencontré les ruines de 2 anciens moulins, dont l'un à huile datant de 1880" le moulin-bas" puis les restes du "moulin-haut" ainsi que d'une ancienne station de captage d'eau.
Par la " Roche aux fées"et" l'Ermitage",  avec sa pierre à "sacrifice", (nous n'avons pas trouvé de volontaire !!  ), nous avons atteint le hameau " la cave de Rodern", puis redescente vers le parking à Saint Hippolyte.

Belle après-midi et excellente ambiance ! ""

 
La Roche des Fées

Dans le Vallon des Moulins, deux moulins: le moulin du Bas et le moulin du Haut étaient actionnés par la petite rivière qui coule en contrebas. Du moulin du bas il ne reste que que cette vieille meule et du moulin du haut un abri voûté en pierres.

Pierre tombale de l'ermite

De multiples rituels celtes se sont déroulés dans les montagnes et vallées alsaciennes bien avant l’ère chrétienne (les traces les plus anciennes trouvées remontent à – 1500). Et le nom des Vosges « Vosegus » ne vient-il pas d’un génie des forêts obscures ?

Ces randonnées dans les Vosges nous permettent de remonter dans le passé et nos esprits d'y vagabonder !! Merci à tous nos  guides qui nous y amènent.



De Hunawihr vers les Ruines du Sylo et "St Alexis" en passant par le col du Seelacker


Mais où sont donc passés les hommes aujourd'hui ?
Nous étions une quinzaine d'Arcaliennes au départ de la marche et rendez-vous était fixé devant la salle polyvalente de Hunawihr.
Que de suppositions et toutes pas vraiment en votre faveur Messieurs !  mais la suggestion qui a été fortement retenue c'est que vous vous trouvez forcément dans les vignes en train de vendanger. Allez nous ne saurons jamais.
Un  bémol cependant : nous avons unanimement regretté le "petit canard" sorti des fioles à Schnaps et "frauduleusement" servi en pousse-café dans les ferme-auberges ou autres restos.

Saurions nous palier à ce manque Mesdames ? en souhaitant que l'absence des Aracaliens-randonneurs ne fut que passagère !
L'album-photos "souvenir" est ici
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Du parking nous nous sommes dirigées vers l'aire de jeu au-dessus de Hunawihr ; nous avons emprunté le Chemin Principal direction Ruines du Couvent de Sylo  (croix bleue) puis plus loin  le Claussmatt Weg.
Une pente bien raide justifiait le dénivelé de 409 mètres annoncé dans le bulletin Arcalien.
Nous nous sommes bien sûr arrêtées sur les ruines du Couvent et après les photos usuelles ainsi que la traditionnelle photo de groupe nous avons repris les sentiers en direction du Col du Seelacker. (alt. 676 m) (et toujours en suivant la croix bleue)
Le Chemin du Zimmerweg nous a rapprochées du but et c'est après trois bonnes heures de marche intense que nous sommes arrivées au Restaurant St-Alexis.

Le menu  - mmmmm …. excellent
Potage
Jambonneau - Choucroute - Pommes de terre
Tartes aux fruits du jour
Café (sans pousse-café - hélas !!)


Quelques-une d'entre nous (les plus téméraires !!), n'ont pas hésité à tirer sur la corde qui actionne la cloche de la petite chapelle en face du Restaurant (présage de mariage dans l'année).

Nous savions que nous marcherions encore deux bonnes heures après le repas, mais ce n'était que de la descente et c'est par des sentiers directs et rapides que nous avons rejoint le parking à Hinawihr.

Bonne ambiance entre copines randonneuses et merci mille fois à Gina qui a accompli aujourd'hui sa dernière mission de guide.
Et encore bravo pour toutes ces randonnées durant lesquelles elle  s'est donnée à fond par le passé.

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Et voici pour les curieux,  l'histoire des ruines du Sylo autrefois le couvent de Syle:
Les ruines du Sylo se trouvent au-dessus de Ribeauvillé et surplombent la Clausmatt. Elles ont été successivement habitées par des religieuses, des moines Augustins et des moines Allemands. Des ruines nous pouvons deviner des remparts (75 m/30m) en pierres de granit et de grès. L'emplacement de l'autel est encore bien représenté, ainsi que l'allure générale qu'avait l'église (ces restes dateraient du XVe siècle).

 Les religieuses :

Au départ, ce sont trois "soeurs" qui s'installèrent (sans prononcer de voeux). En fait, elles n'étaient pas des religieuses mais trois femmes qui cherchaient l'isolement (des béguines).
Elles vivaient selon la règle de Saint Augustin et attiraient de nouvelles femmes sans voeux.
En 12445 , le pape approuva ce béguinage et donna des franchises et des indigences à tous ceux qui contribueraient à l'édification d'une église en l'honneur de Saint Nicolas à cet endroit.
Ce fut l'origine d'un couvent qui adhéra en 1250 à la règle des Dominicains et qui prit le nom de Saint Nicolas de Syle.
De ce site initial, on ne sait que très peu de choses. Les religieuses dépendaient des puissants comtes de Horbourg qui vivaient au château du Bilstein.
L'un d'eux, furieux contre son frère qui voulait léguer sa fortune aux religieuses mit le feu au petit couvent en 1254.
Aujourd'hui, il ne reste strictement rien de ce site initial. Des écrits disent que les soeurs se sont réfugiées à Sélestat en 1258. Mais un historien dit que d'après lui, les soeurs se seraient réfugiées à Ellenwihr (village disparu qui était situé entre Ribeauvillé et Zellenberg).

Les frères allemands :

A la fin du XIIe siècle, le couvent fut reconstruit et occupé par des moines Augustins du couvent d'Hérival, dont le prieur était Guericus. En 1317, celui-ci, avec l'accord de l'évêque de Bâle, vendit le couvent à un abbé de Mariazell en Forêt-Noire.
Pendant deux siècles, le couvent fut donc habité par des frères allemands. En 1510, il fut revendu aux seigneurs de Ribeaupierre, avec toute la montagne sur laquelle il était bâti.

Un père franciscain, Joseph Hoffmann fut alors nommé responsable de cette église, ouverte au culte pour les habitants d'Aubure et ceux du château du Bilstein.
Les guerres du XVIIe siècle anéantirent le couvent et en 1780, ses ruines servirent à la reconstruction de la ferme de la Clausmatt.

Source : article des DNA d'Alsace du dimanche 20 septembre 2009.