Visite de la chapelle Ste Marguerite à Epfig


La diaporama des photos commentées de la visite se trouve en cliquant ici
Epfig, jadis "castellum" romain juché sur sa colline, est visible de loin grâce à son église.
Pourtant ce n'est pas cette église que nous visitons, mais un petit sanctuaire blotti au pied de la colline, entouré de vieux ifs, à l'ombre desquels les habitants de Sainte Marguerite dorment de leur dernier sommeil (Les amis de la  chapelle Ste Marguerite (cliquez ici)

La guide nous attend ; elle est passionnante et passionnée. Nous sommes suspendus à ses lèvres et les 45 minutes qu'elle nous consacre passent à une vitesse !!!!! nous reviendrons, c'est sûr !!!

Un  peu d'histoire :
La chapelle Sainte Marguerite est dédiée à Sainte Marguerite d'Antioche que les latins appellent Sainte Marguerite, Vierge et Martyre du IVe siècle. Elle est l'un des saints auxiliaires considérée comme patronne des femmes enceintes qui la prient pour un accouchement sans problèmes.  Fille d'Aclesius, prêtre païen,au décès de samare, elle est élevée par une nourrice qui lui transmet la foi chrétienne. Son opère, furieux, la jette dehors quand il lapprend. Elle retourne chez sa nourrice où elle garde les mouton s en menant une vie modeste.

En 307, le préfet Olibrius, délégué par l'empereur Dioclétien pour la chasse aux chrétiens, arrive à Antioche. Il s'éprend de la jolie bergère, mais elle se déclare servante de son maître Jésus-Christ.
Ni les menaces d'Olibrius, ni le fouet ni la torture ne la feront céder. La légende veut même qu'elle tue le diable qui lui est apparu sous la forme d'un dragon. C'est pourquoi elle est souvent représentée avec un dragon à ses pieds.
Finalement, Olibrius ordonne de la décapiter par l'épée, ce qui fut fait à la demande de la jeune fille elle-même. On était le 20 juillet 307.

La chapelle, pour sa partie la plus ancienne, est contemporaine de la première cathédrale romane de Strasbourg, érigée par l'évêque Wernher entre 1002 et 1028.

Son originalité elle la doit :
- à une galerie porche (appelée "petit cloître") rajoutée au milieu du XIIe siècle, élément d'architecture unique en Alsace.
- à un ossuaire, reconstruit au XIXe siècle sur d'anciennes fondations.
Toute l'histoire de la chappelle : Voir le Fichier : Chapelle_Ste_Marguerite_a_Epfig.pdf
 La visite se termine et nous partons vers Molsheim où nous allons visiter la vieille ville et l'Eglise des Jésuites.
Mais ceci fera l'objet d'un autre billet.

Notre journée se poursuit et la suite se trouve en cliquant ici (Visite de Molsheim)

et aussi en cliquant  ici (visite d'ALTORF)


MOLSHEIM : l'Eglise des Jésuites et la vieille ville ...


Après Epfig nous voilà à Molsheim.
Deuxième visite de cette journée plus qu'enrichissante !
Nous sommes ponctuels et la guide aussi !
La visite commence :

Nous visitons tout d'abord l' église des jésuites  qui date  de 1617. Lors de la réforme qui toucha considérablement Strasbourg, l'Université Catholique fut transférée dans la cité. Le Cardinal de Rohan comptait ainsi lutter contre l'influence protestante.
L'église comporte une voûte en forme de résille et est décorée entre autres de stucs et de peintures datant respectivement des XVIIe et XVIIIe siècles.

Elle offre en outre  de très belles orgues Silbermann (1781).

Nous arrivons à la Chartreuse , musée consacré à un  survol de l'évolution de la ville de la préhistoire à nos jours ; la Chartreuse présente de surcroît  quelques modèles et des souvenirs des famille des Bugatti Nous nous promettons de revenir à Molsheim rien que pour visiter ce Musée digne d'intérêt.

Au cours de nos pérégrinations nous découvrons des demeures ou monuments typiques de Molsheim.... et qui dit Molsheim dit généralement "Metzig" ou "Grande Boucherie" ; en effet, ce fleuron architectural alsacien est incontestablement ce qui assure la renommée de Molsheim.

Je vous suggère de découvrir tous ces trésors  et bien d'autres encore en cliquant ici

Un petit creux à l'estomac : c'est certain après toutes ces émotions !
La guide était parfaite et nous l'assurons de notre gratitude. Pierre lui offre un  lot de notre délicieux vin Haut-rhinois et nous nous dirigeons allègrement vers l'Hôtel DIANA où nous déjeunons d'un repas "gastronomique", qui comme d'habitude se déroule dans la bonne humeur : ambiance classique "typiquement Arcalienne".

Un petit café et hop nous voilà dans le bus direction Altorf. C'est là que nous allons visiter L'abbatiale, le cloître et le jardin.



Le récit de cette visite se trouve en cliquant ici


ALTORF : L'Abbatiale et ses jardins

ALTORF
Troisième visite de la journée et non des moindres :
L'Abbatiale d'Altorf est une vraie curiosité.

L'Abbaye fut fondée en 974 par Hugues III comte d'Eguisheim, famille dont est issu le pape Léon IX qui consacra l'autel en 1054.

Nous avons découvert deux styles de construction :

La nef romane du XIIe siècle, le transept et le choeur baroque du XVIIIè siècle. Malgré les 500 ans séparant leur construction, l'ensemble est très harmonieux. 
Le guide attire notre attention  sur le buste reliquaire de Saint Cyriaque qui constitue la richesse majeure de l'église. 

""Le tronc en chêne du XIIè siècle abrite des reliques dans son buste. Le pape Léon IX lors de son passage à Altorf, a ramené une relique de St Cyriaque "un bras". Dès lors, il devient le Saint patron de l'Abbaye, qui est devenu un lieu de pélerinage pour les épileptiques, les fiévreux et les malades des nerfs"".

Puis nous découvrons les magnifiques jardins du cloître avec un  joli puits style renaissance. L'herbularius abrite des plantes médicinales . Les arbres nouvellement plantés jalonnent les allées et le gazon fraîchement tondu dégage une élégance de bon aloi. Nous sommes sous le charme de cet endroit qui "transporte l'esprit dans des régions apaisantes ..."

Le guide nous emmène vers la Grange dimière (début du XVIIIe siècle) qui abrite la maquette de l'ancienne abbaye (réalisée par Monsieur Léon DREYER, sa réalisation a débuté fin 2002 pour s'achever en 2008), puis nous nous dirigeons  vers un ancien moulin réhabilité, où les travaux amorcés laissent espérer dans le futur un endroit ludique et charmeur !

Ainsi s'achève avec la visite d'ALTORF cette magnifique journée pleine de belles choses.

Et puis, le diaporama de photos commentées de cette visite se trouve en cliquant ici 


Nous  devons ces instants magiques à Pierre et à son épouse  que nous remercions de tout coeur.


L'histoire de l'Abbé Paul Vuillemin de Zimmerbach



Le Jeudi 24 mars (cliquez ici) un groupe de randonneurs Arcaliens de Colmar a été reçu par le Maire de Zimmerbach qui leur a offert un  fort sympathique  pot de l'amitié, au cours duquel Monsieur J.C. MAURER, adjoint au Maire,  a conté l'histoire de l'abbé Paul Vuillemin.


Suite à ma demande, Monsieur Maurer a eu la gentillesse de m'envoyer par mail le résumé de ce passionnant récit que j'ai le plaisir de partager avec les lecteurs de ce billet.



"" Bonjour,
C’est avec du retard que je vous envoie l’histoire de l’abbé Paul Vuillemin.
Monsieur André GSELL qui a été « locataire » dans la cave du presbytère a écrit un livre ou il raconte son passage à Zimmerbach.
La référence du livre est : RESCAPE aux Editions Oberlin.
Bonne réception
Jean Claude Maurer
""



Paul VUILLEMIN

"" Paul Vuillemin est né le 4 juin 1913 à Rouffach. Ses études secondaires commencées au petit séminaire de Zillisheim, ont été continuées au Collège Lamartine à Belley, dans le département de l’Ain. En 1935, suivant son désir de devenir prêtre, il entre au grand séminaire de Belley. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé en tant que militaire français, et est ordonné prêtre le 2 mai 1940. Pendant la campagne de France il est affecté dans une unité combattante dans les Ardennes. Il s’est beaucoup investi sur les champs de bataille en tant qu’infirmier en portant les premiers secours aux blessés ; son activité a été remarquée et il a été décoré de la croix de guerre avec étoile d’argent. Fait prisonnier par l’armée allemande en 1940 au moment de la débâcle française, il réussit à s’évader et à s’enfuir en direction des Vosges.
En 1941, il est nommé « administrateur » de la cure de Zimmerbach, et s’installe au presbytère de cette commune (l’actuelle mairie). Profondément croyant et patriote français, il refuse le fait accompli : l’occupation de l’Alsace par les troupes allemandes, son annexion de fait au IIIe Reich, et la dictature nationale-socialiste. De toutes ses forces, aidé en cela par sa vive intelligence et sa ruse, il va résister aux autorités nazies. Il accueille des centaines de prisonniers évadés, joue le rôle de passeur en les aidant à franchir la crête vosgienne alors frontière entre le Reich et la France, ce qui leur permet de retrouver la liberté ; et surtout il cache dans une cave secrète spécialement aménagée à cet effet, des réfractaires à l’incorporation de force dans l’armée allemande, décrétée par le Gauleiter Robert Wagner le 25 août 1942. Il devient ainsi le chef de la résistance de la vallée de Munster, aidé en cela par un réseau très efficace de personnes discrètes qui travaillent dans l’ombre.
Le 18 juin 1944, lors d’un pèlerinage à la Bruderkapelle, qu’il transforma en véritable manifestation anti-nazie, il a été arrêté par les autorités allemandes avec l’évêque missionnaire Ernest Hauger qui était présent. Mais ils ont été relâchés peu de temps plus tard, faute de preuves. La quête du jour a été confisquée par la Gestapo. Une des phrases qui avait marqué les fidèles présents lors de son sermon en langue allemande a été : « Nous n’avons qu’un Führer, c’est Jésus-Christ ».
Vers la fin de l’année 1944, trente-deux personnes (dont l’abbé lui-même) habitaient de manière « visible » ou « invisible » le presbytère.
Dénoncé, l’abbé Vuillemin est arrêté le 31 janvier 1945 à proximité du presbytère par la Geheime Feldgendarmerie, deux jours avant l’entrée des Libérateurs dans Colmar, et cinq avant la libération de la vallée de Munster !
Il est d’abord emmené à la Ortskommandatur de Zimmerbach puis transféré dans les bâtiments de l’Hôpital psychiatrique de Rouffach, utilisés comme prison. Il y est torturé par les agents de la Gestapo. Puis pendant dix-sept heures, il est interrogé sans relâche par le Kriminalsekretär Darmstaetter et ses collègues, qui l’obligent à faire 500 génuflexions. Epuisé, il tombe par terre, et il reçoit encore une volée de coups de gourdin sur la tête, ce qui a pour conséquence une grave commotion cérébrale, dont il va souffrir le restant de sa vie. A aucun moment, il n’a dit mot sur ses activités de résistant.
L’abbé Paul Vuillemin est condamné à mort. Mais, la veille du jour prévu pour son exécution, les Allemands capturent un espion américain qui aurait eu des contacts avec lui. Un nouveau dossier est instruit contre lui, avec comme chef d’accusation l’espionnage. Entre temps, Colmar est libérée et les Allemands doivent précipitamment quitter l’Alsace. Les prisonniers sont transférés en Allemagne, et l’abbé Vuillemin passe d’un camp de concentration à l’autre. Les actes du procès, et surtout celui de sa condamnation à mort, sont heureusement restés en Alsace. Il réussit à se faire passer pour « politisch verdächtig », politiquement peu sûr. Il parvient à s’échapper du camp dans lequel il était enfermé et se cache à Dorfmettingen, dans le Württemberg, jusqu’à l’arrivée des soldats alliés. En mai 1945, il est de retour à Zimmerbach.
En novembre 1945, il est décoré de la Légion d’Honneur et de la Croix de Guerre avec palme.
Le 16 octobre 1946, il quitte Zimmerbach pour l’Autriche, où il est nommé aumônier militaire titulaire des troupes alpines d’occupation au Zillerthal.
Le 3 octobre 1952 il est radié de la liste des aumôniers militaires et est nommé un an plus tard, sur sa demande, curé de Billiat, Génissiat et Injoux, puis en 1961 curé de Mijoux et Lelex, dans le diocèse de Belley.
Sa santé avait été mise à rude épreuve pendant la guerre, et il ne s’est pas ménagé ensuite. Il meurt le 18 septembre 1967 ; et est enterré, conformément à sa volonté, au cimetière de Belley. ""

Je suis très reconnaissante à Monsieur Maurer de nous dévoiler  cette passionnante  histoire et je l'en remercie.

Revue satirique "Les Scouts" à Schiltigheim




Ces Arcaliens de Colmar n'hésitent devant rien !
Et cette fois-ci ils étaient (une nouvelle fois)  dans le Bas-Rhin où se tient à l'heure actuelle le spectacle musical "Les scouts" présenté par la Mairie de Schiltigheim : "PRENEZ ET MANGEZ-EN TOUS ... mais il n'y en aura pas pour tout le monde". Vaste programme ... 2011 dernière année avant la fin du monde ... tout est permis, lâchons les chiens....

"" Ils arraisonnent sauvagement les bateaux humanitaires de CroisiEurope tentant de forcer le blocus d’Ottmarsheim, ils pillent sans pitié les ruines fumantes du prochain Haïti, ils lancent des buzz sur les cornes de notre vénéré président, ils jouent off shore parce que c’est plus polluant et que BP, c’est pas que des banques populaires, ils se font financer chez les Grecs, ils disent pis que pendre de la gauche strasbourgeoise sans plus craindre la terrifiante ire riessienne, ils supportent le Racing... Bref, ils vivent définitivement, pleinement et sereinement à crédit, sûrs enfin que n’ayant plus à honorer de traites, ils pourront librement adorer les traîtres. 
Les  "scouts en 2011" se foutent de tout car la justice n’aura plus le temps de passer. Déjà qu’avec le libéralisme sauvage plus personne n’était plus responsable de pas grand chose, voire de plus rien, avec l’inversion des pôles se sera l’impunité à tous les étages. Les scouts en profitent, faites pareil ! 
En 2011, zigouillez votre voisin, trompez votre conjoint, lâchez-vous sur l’emprunt, il n’en restera rien…""


Les Dernières Nouvelles d'Alsace vous en diront un peu plus en cliquant ici

 


Créée il y a trente ans à Strasbourg, à l'Ange d'Or, la revue des Scouts a trouvé asile depuis 1988 à Schiltigheim. En 1989 ils jouaient au Cheval Blanc.




Les nostalgiques de la revue du "Barabli" y ont trouvé leur compte et c'est à Jean-Paul qu'ils le doivent !