DE SAVONE A AMSTERDAM

Barcelone

Cohn - port de Cork

Croisière à bord du COSTA LUMINOSA (cliquez ici )

Du 04 au 13 mai 2010 les Arcaliens de Colmar  ont navigué autour de la péninsule ibérique pour atteindre l'Irlande, en profitant du confort et de multiples activités à leur disposition.

De nombreuses excursions ont été proposées :

. Première escale :
BARCELONE : chef-lieu de la Catalogne connue surtout par les oeuvres de ANTONI GAUDI, notamment l'Eglise de la SAGRADA FAMILIA commencée en1882 et jamais terminée,  grande structure architecturale avec trois façades représentant la nativité, la passion et la mort du Christ

Le Barrio Gotico,  noyau le plus ancien de la ville avec le musée PICASSO de CARRER de MONCADA,


Le parc GUELL,  oeuvre de GAUDI, inachevé,  aurait dû devenir une cité jardin ! et d'autres photos ici



MONSERRAT : monastère de Monsérrat situé à 725m d'altitude. Visite de la célèbre abbaye bénédictine du XIe siècle- basilique du VIe siècle.


. Passage du Détroit de Gibraltar dans la nuit.

. Deuxième escale :

CADIX : ville située dans la communauté autonome d'Andalousie le plus ancien centre habité fondé par les Phéniciens au XIe siècle avant JC  ; passe en 712 sous la domination des Arabes jusqu'en1248 ;
 en 1493 Christophe COLOMB y débarqua de retour de son premier voyage en Amérique.
Album-photos ici

SEVILLE : capitale d'Andalousie
-  la Cathédrale a une  coupole de style gothique qui compte parmi les plus grandes et les plus imposante de la chrétienté
Christophe COLOMB y est enterré
-  le Barrio de Santa Cruz quartier juif datant de l'époque arabe

-  l'Alcazar  construit par des architectes arabes au IXe siècle   ☛





- La Giralda : La Giralda est l'ancien minaret de la Grande Mosquée almohade de Séville en Andalousie







.  Troisième escale

PORTUGAL :
LISBONNE : Nous sommes accueillis par le Cristo Rei copie conforme du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro.
La capitale fondée d'après la légende par Ulysse, envahie par les Wisigoths puis par les Arabes qui furent chassés par Alphonse Ier, a été détruite en 1755 par un tremblement de terre ; elle fut reconstruite et le marquis de Pombal réalisa le plus grand aménagement urbain de l'époque des lumières. (Les photos ici)


. Quatrième escale

ESPAGNE
VIGO : Départ pour St Jacques de Compostelle, lieu de pélerinage parmi les plus célèbres.

Le pélerinage de Saint-Jacques de Compostelle sur le tombeau supposé de Saint Jacques est, avec Jérusalem et Rome, un des plus importants pélerinages de la chrétienté au Moyen-Age. Pratiquement disparu au XIXe siècle, il connait un regain de ferveur depuis ;la dernière décennie du XXe siècle.
La cathédrale de Saint Jacques de Compostelle est une église de type roman, mais elle a été agrandie et modifiée avec d'autres styles (Wikipédia - cliquez ici)

et d'autres photos en cliquant ici 


. Arrivée en Irlande

CORK : (En Irlandais Corgaigh) est la deuxième plus grande ville d'Irlande et la troisième ville la plus peuplée de l'île d'Irlande après Dublin et Belfast.



☚  Cathédrale Saint Finbarre's. Cette cathédrale fut édifiée en 1865, dans un style gothique français, à l'endroit où se trouvait la chapelle du fondateur de la ville de Cork datant du 6ème siècle
Deuxième ville la plus peuplée d'Irlande (avec plus de 120 000 habitants), Cork est une ville vivante et jeune avec une forte population d'étudiants. Logée dans l'estuaire de la rivière Lee au sud de l'Irlande, Cork possède de nombreux ponts qui font le charme de la ville
et d'autres photos en cliquant ici



Tous les albums- photos sont de Christiane C. qui a également rédigé cet article.

Et ... sur la route vers le Nord de J.J. Utard ( photos cliquez ici)

A vélo de Breisach à Sasbach



Nouvelle activité "arcalienne" qui remporte un franc succés !

Sortie d'une journée avec restaurant à vélo

François a guidé ses amis sur un circuit paisible et facile de Breisach à Sasbch dans la forêt, sur les berges et entre les bras morts du Rhin .

Visite des ruines du Château du Sponeck ainsi que de Burckheim.

Déjeuner au Restaurant "Siebter Himmel" à Burckheim



Salade composée printanière
Steaks de dinde
 Nouilles
Tarte de saison

Expérience plus que concluante et sortie qui sera reconduite au mois de juin - avis aux amateurs !

Rando De Metzeral vers le Fischboedlé ou mini-rando au-dessus de Mittlach



Aujourd'hui nous formions deux groupes  sous la houlette de Yvan et son épouse Annie.

Les plus courageux ont grimpé vers le Fischboedlé par le sentier de la Wormsa.

Traversée de magnifiques forêts, ruisseaux aux tonalités rafraîchissantes qui se jettent en cascade au bord de la sente. Spectacle grandiose ... Traversée de ponts suspendus et arrivée au Lac du Fischboedlé.

(Les photos de Pierre Munch en cliquant ici)


" Véritable petit bijou, ce lac, issu du surcreusement du glacier d'Ammelthal, luit dans son écrin de rochers escarpés. Son nom signifie " étang à poissons ", de "fisch" : poisson et boedle : marécage (en germanique). Jacques Hartmann, riche industriel de Munster au XIXème siècle, le destina à cet usage en 1850 et le fit aménager en vivier à truites en rehaussant le niveau d'eau grâce à une digue. Le bruissement de la cascade du Wuestenrunz, derrière le lac, contribue à faire de ce lieu un paradis de tranquillité et d'harmonie."

Les moins téméraires sont restés au-dessus de Mittlach.

En prenant la direction du Fischboedlé ce deuxième groupe a bifurqué vers Haut-Mittlach dans la direction du Schnepfenried. Rencontre d'un ours taillé dans un tronc d'arbre ! (représentant le dernier ours de la vallée de Munster tué, en 1760, par un paysan de Metzeral, nommé Bill - légende ?)
Par le sentier du Lièvre arrivée à la nécropole  nationale du "Chêne Millet" (2632 soldats reposent dans ce cimetière, soldats morts au cours de la première guerre mondiale).

" Le Cimetière militaire du Chêne Millet témoigne, avec ses nombreuses tombes, de la violence des combats qui eurent lieu dans le secteur. D’une superficie de 14 300 m², il contient 2632 corps. 2630 soldats français (essentiellement des chasseurs alpins) dont 855 dans l’ossuaire, au sommet du cimetière, et 2 Russes. Il concerne la guerre de tranchées en Haute-Alsace (1914-1918) à savoir les combats de la vallée de la Fecht, du Braunkopf, de l’Hilsenfirst, du Sillacker, du Reichackerkopf, et regroupe des corps exhumés sur le champ de bataille et dans les anciens cimetières militaires de Metzeral, Sondernach, Breitenbach, Stosswihr, Gaschney etc. "

Mittlach : historique

" Autrefois annexe de Metzeral, Mittlach est devenue commune indépendante en 1908 (c'est la plus jeune commune du canton). Elle est aussi l'une des plus attachantes. Blottie au pied du massif du Honeck-Kasterlberg et du petit Schnepfenried, elle attire de nombreux touristes et randonneurs en quête de paysages préservés. Inscrite sur le GR20, elle est le point de départ de nombreux sentiers de randonnées vers les crêtes vosgiennes."Mittlach pourrait porter le nom de "petit Tyrol alsacien" et ceci à deux titres : de par sa situation géographique et de par son origine. ( la suite ici )

Les deux groupes se sont retrouvés à midi au Restaurant de l'Etang de Pêche à Metzeral. Nous y avons dégusté un excellent repas préparé par des amis Arcaliens,  habitués des lieux.


  Crevettes à l'antillaise
Jambon braisé
Salade - Frites

Vacherin glacé



Quelques photos dans un album - diaporamas (en cliquant ici)

Petites averses, entrecoupées de timides rayons de soleil ! Mais encore une fois la bonne humeur n'a pas été entamée et l'excellent repas dans le cadre enchanteur de l'Etang de Pêche de Metzeral n'a pu que nous ravir ....
Merci à Annie et à Yvan ! aux cuistos,  aux serveuses  ......

La Chorale "Arcalienne" de Colmar




Cliquez sur les photos pour les agrandir

En vue de la rencontre inter-délégations qui se tiendra à Dabo en septembre 2010, la Chorale "arcalienne" de Colmar se précise ; en pleines répétions vous pouvez les admirer, en avant-première :
Le diaporama ici


 A SUIVRE ....

L'origine de la cuisine Alsacienne

 
"Baeckeoffe"
Plat typiquement alsacien réservé autrefois aux jours de lessive. La ménagère apportait la potée préparée au boulanger (qui la laissait cuire trois heures dans son four ) et la recherchait à midi pour être dégustée en famille.


Cet article fait référence au message "La Matelote" (cliquez ici)

Si l'on veut comprendre sociologiquement ou, comme on dit concrètement, il n'y a pas de doute que la cuisine alsacienne n'est pas d'origine paysanne, sauf l'un ou l'autre plat.  
Elle est d'origine bourgeoise sans donner un sens péjoratif à ce terme? De plus, à part l'un ou l'autre plat comme le foie gras, elle est l'oeuvre de femmes, et non pas de cuisiniers masculins patentés.



Ce constat fait, le professeur Julien Freund (sociologue et philosophe français - 1992/1993, lors du séminaire pour la promotion de la gastronomie alsacienne organisé à Illhaeusern par le Club Prosper Montagné le 7 janvier 1980, précise que la cuisine alsacienne purement paysanne était assez mauvaise. elle servait simplement à la survie alimentaire d'une grande partie de la population.


Il a fallu la renaissance des villes à partir du 12ème siècle, c'est-à-dire l'apparition d'un véritable commerce et d'un artisanat pour que l'on commença aussi en Alsace à s'interroger sur une cuisine de rang supérieur. Elle devenait un  signe d'appartenance sociale. Mais il faut aussi signaler que les échanges entre le sud et le nord de l'Europe à partir du 16ème siècle ont contribué à donner son style et son esprit à cette cuisine, en particulier, l'influence italienne en ce qui concerne les pâtes.

Ce qu'il y a de spécifique en Alsace, ce n'est cependant pas uniquement le développement des villes, mais aussi les relations avec la campagne, en raison de la diversité que constitue les villages de la plaine, des côteaux et des vallées.

Il faut à ce propos insister sur l'importance de la viticulture car les grandes cuisines se sont développées partout où l'on plantait la vigne. La cuisine alsacienne est enfin liée au genre d'habitat, puisqu'il y a un habitat rural et citadin spécifique en Alsace. Les moeurs constituent des ensembles qui se conditionnent réciproquement.

Le professeur Freund affirme qu'il y a lieu de lier également le développement de la cuisine alsacienne à l'épanouissement culturel de l'Alsace dans les sphères de la littératures et de l'art.


L'importance de nos rivières offrait une exceptionnelle variété de poissons.

 L'Alsace est bordée  par un très grand fleuve, le Rhin, et traversée du sud au nord par une importante rivière, l'Ill, qui se jette dans le Rhin et qui absorbe sur son passage une infinité d'autres rivières et de ruisseaux descendant de la montagne. A cette époque où le cours du Rhin n'était ni endigué, ni régularisé, il pouvait étendre ses tentacules sur une partie de la plaine en déversant son trop plein dans les réserves naturelles tel que le Ried.


Charles Gérard dans son livre "L'Ancienne Alsace à table" cite comme variétés de poissons de plaine :
La carpe, le brochet, la perche, le rosse, le nase, le meunier, le gardon, le barbeau, la tanche, la lotte, le goujon, la brème, l'ablette, le véron, le chabot, l'anguille qui pouvait avoir un poids de 8 livres et mesurer 1,20 mètres. Quant au Rhin, il fournissait le saumon, la sandre, le goujon de mer, le barbeau, l'alise, la lamproie et même parfois l'esturgeon qui encore en 1850 aurait remonté régulièrement le fleuve jusqu'à hauteur de l'Alsace. Dans la montagne régnait la truite et l'ombre. Nous sommes d'autre part familiarisés de toute ancienneté avec les écrevisses.

Charles GERARD évoque l'époque où nos rivières et ruisseaux, que bordaient des arbres touffus, avaient des volumes d'eau plus considérables et plus constants.

Autrefois, nos cours d'eau étaient animés par des populations aquatiques nombreuses et pressées qui se reproduisaient librement avec cette fécondité phénoménale que la nature leur à départie.

Comme on ignorait la pollution, on peut s'imaginer quel paradis notre province représentait pour les poissons et quel rôle important ceux-ci jouaient pour l'économie de la région.

Le professionnalisme de des pêcheurs matelots de l'époque :
Savez-vous qu'ikl existait jusqu'en 1521 une corporation de pêcheurs ?
Ces pêcheurs matelots exerçaient c e métier qui faisait vivre leurs familles. C'est ainsi qu'au 13ème siècle, 1500 pêcheurs habitaient le long de l'Ill.

En 1789, Strasbourg comptait encore  96 pêcheurs sans leurs compagnons.

Il ne reste aujourd'hui qu'un seul artisan pêcheur professionnel sur le Rhin, Adrien VONARB de Balgau. C'est le fournisseur de poissons d'eau douce de Haeberlin , Husser, Jung ......


Nostalgie ? eh oui ...


Sur le Hohrodberg


Ce vendredi la météo est optimiste, une légère acalmie . Nous ne sommes pourtant pas nombreux
et c'est sur le Hohrodberg que nous amorçons notre marche facile du vendredi matin. Nous marchons dans la brume mais petit à petit le ciel s'éclaircie.

Le hohrodberg :
Anciennement regroupé avec Munster jusqu'en 1847, le nom de Hohrod vient de « Hoch » (haute) et Roden (défrichement). La première origine connue remonte au XIIIe siècle sous le nom de « Hoenrod ».

Hohrod fut un important champ de bataille pendant la Première Guerre mondiale.

Nous rencontrons en effet sur le circuit historique 1914-1918 Hohrodberg-Linge quelques vestiges de la première guerre mondiale : installations par les allemands de postes de commandement, de canon de campagne et même une stèle érigée en souvenir d'un bonbardier anglo-canadien qui s'est écrasé le 7 janvier 1945 (seconde guerre mondiale).

L'album-photo en cliquant ici

Nous marchons durant deux bonnes heures et arrivons aux environs de midi au Restaurant ROESS sur le Hohrodberg.



La paisible maison abrite les richesses de l'art de vivre en Alsace, terre de tradition et de gastronomie. M.Roess, le chef, vous propose une cuisine raffinée à base de produits frais de saison et mitonne des spécialités régionales accompagnées des meilleurs vins français et alsaciens. … la suite sur leur site en cliquant ici

Moment de détente, d'amitié, d'échange ..... et de gastronomie
Merci à nos guides !

L'Eglise-Abbatiale d'Ebersmunster

 
 Photos ici

Et cette "mémorable" journée dans le Bas-Rhin s'est soldée par une courte visite "guidée"de la magnifique Abbatiale d'Ebersmunster (XIIe siècle).

Dressant fièrement ses trois tours, visibles de très loin, au-dessus d’une pittoresque concentration de toitures couvertes à l’ancienne, au cœur d’un village typique du Ried (zone humide entre Ill et Rhin) qu’irriguent de manière charmante plusieurs bras de l’Ill, l’abbatiale d’Ebersmunster est sans aucun doute le monument baroque le plus spectaculaire d’Alsace.
la suite en cliquant ici

Ne dit-on pas qu'à ce jour, dans la plaine d'Alsace, l'église Abbatiale d'Ebersmunster règne sur le monde des rivières.

 Notre journée se termine ; nous rejoignons le bus qui nous attend ... direction Colmar ...

Journée réussie, à inscrire dans les annales !

"La Matelote" aux "Deux Clefs" à Ebersmunster




Après la visite de l'usine LABONAL , nous nous sommes donc rendus en bus à Ebersmunster où nous attendait la traditionnelle - savoureuse Matelote Alsacienne préparée par le chef cuisinier Jean-Jacques BAUR dans son restaurant "Aux Deux Clefs".leur site en cliquant ici
- En première assiette nous avons apprécié l'anguille sans laquelle il n'y apas de matelote et le sandre.
- En deuxième assiette ont suivi le brochet et la truite saumonée, le tout accompagné d'un excellent Edelzwicker "Lorentz" de Bergheim.
- Les sorbets ont permis de saluer le talent de Jean-Jacques Baur qui est également professeur de Pâtisserie au CFA de Colmar et de découvrir le "Mandelbäri", une spécialité d'Ebesmunster faite avec des abaisses de pâte sablée aux amandes meringuées montées en pyramide.

Pour la petite histoire :

"" La famille BAUR : une saga  de 5 générations

En 1880, la mère de Marie BAUR s'appelait Madeleine ; elle tenait l'Auberge des Deux Clefs à Ebersmunster. Ne dit-on pas qu'il y a toujours un bon restaurant en face d'une belle église. Longeant l'auberge, le Muhlbach, c'est avec les barques que les anciens cherchaient du sable pour le vendre aux constructeurs.

Un beau jour, ils se sont mis à la pêche ; ils ont attrapé de la friture qu'ils ont revendue aux gens d'Hilsenheim et d'Ebersheim, mais, à la longue, plus personne n'en voulait. C"est en buvant tous les matins leur schnaps chez Lenel (diminutif de Madeleine), que les anciens lui disaient : " Toi tu pourrais faire quelque chose dans ton auberge, car plus personne ne veut acheter nos poissons".

Elle commence donc à faire de la friture et des poissons en vinaigrette. Les pêcheurs livrèrent anguilles, brochets et tanches. Marie, la fille de Madeleine leur disait: "Je veux faire un bon court-bouillon et essayer une bonne sauce" Comme son fils apprenait cuisinier à Paris, il fallait le lui faire goûter. Elle l'avait bien réussie. Ceci devenait la matelote de la famille Baur.

Après Madeleine et sa fille Marie, le relais est assuré en 1984 par Angèle, la belle-fille de Marie. Angèle a passé 54 années derrières ses fours ; nombreuses sont les revues et publications qui vantent la matelote de la mère Baur dont une autre spécialité fut le brocheton à la crème.

C'est ensuite en 1985 que son fils Jean-Jacques et son épouse Hélène prirent le relais, alors qu'Angèle resta active à la cuisine jusqu'à l'âge de 80 ans.

C'est en 2000 que la famille Baur transforma ses locaux avec l'arrivée, en 2001 d'Alexandre, le fils de Jean-Jacques et petit-fils d'Angèle. Il sortait de l'Ecole Hôtelière avec un bac professionnel et travaillait ensuite dans les grandes maisons comme Haeberlin et Loiseau ...

C'est ainsi qu'est née la matelote de la famille Baur dont la célébrité s'est développée durant 5 générations. ""
Nous sommes sortis de table, rassasiés par cette matelote incomparable et, en prime, Jean-Jacques BAUR nous a guidés le long du Mühlbach, petite rivière qui contournant Ebersmunster ,  finit par se jeter dans l'Ile.

(petit album-photos - cliquez ici)


L'origine et l'histoire de la matelote Alsacienne ? La réponse à cette interrogation nous a été donnée par Jean-Paul Sitter, notre ami et délégué de Colmar, qui nous a ainsi permis d'en savoir un peu plus sur le sujet :

""Les pêcheurs matelots de nos cours d'eau confiaient la vente du poisson qu'ils ont pêché à leurs épouses, d'où la dénomination "Matelote" (femme de matelot) et c'est  avec les invendus que l'on faisait bouillir que naissait la matelote. A l'exemple de la bouillabaisse faite en méditerranée avec les poissons de mer invendus.
Ce n'est qu'après des années que ce plat primitif a connu, comme la cuisine alsacienne, une promotion qualitative avec l'apport de vin, de crème, de champignons ...""

La recherche d'authenticité quant à son origine n'était pas facile ! Le premier contact de Jean-Paul fut Paul Haeberlin, le célèbre chef de l'Auberge de l'Ile à Illhaeusern, dont le restaurant démarra avec l matelote que fit déjà son arrière grand-mère. Une date précise de la naissance de ce plat : impossible de fixer une date !


Ce fut un régal, une invitation à l'authenticité, celui d'un art de vivre dans une Alsace belle et entreprenante ! Merci Jean-Paul

et puis ... en complément un texte : "L"origine de la cuisine Alsacienne" en cliquant ici

Les Châteaux du Landsberg et d'Andlau

 


C'est Jean-Paul MEYER qui, ce mardi 11 mai 2010, nous a emmenés randonner dans le pays de l'Alsace Centrale. Vaste réseau, sentiers balisés, bien tracés.
Nous avons garé nos voitures derrière l'église protestante de Barr d'où nous sommes directement montés sur le coteau nord de Barr . Nous sommes passés par l'auberge du Moenkalb  avec tout à côté le Rocher Herrade (en souvenir de l'abbesse du Mont Sainte Odile qui a rédigé le Hortus Deliciarum).
Puis, nous nous sommes dirigés vers le Château du Landsberg. Magnifiquement restaurées,  les ruines du château se situent sur un éperon granitique à 590 mètres d'altitude et dominent les villes de Barr et de Heiligenstein (lire la suite sur le site en cliquant ici).

Notre ami Jean-Paul a réservé pour nous tout seuls l'Auberge Forestière du Hungerplatz située au carrefour d'Andalou, du Mont Sainte-Odile et du Hohwald. C'est dans une ancienne maison forestière de la forêt communale d'Andlau qu'Élisabeth et Claude Willem préparent une merveilleuse cuisine champêtre. (clic). Magnifique décor, sobre et très élégant, nappes et chemins de table en tissu (eh oui), service souriant et professionnel et et … surtout un très bon repas :

le Menu

Terrine - Salade
Rôti de porc
Légumes - Pommes sautées

Tarte de fruits (quetsches ou cerises)

Café avec le petit pousse-café clandestin (chut …) tiré du sac !



Mais il faut reprendre la route, enfin je veux dire les sentiers … ouf, ce n'est que de la descente. Et nous nous arrêtons au Château d'Andlau (XIVe siècle). Le château est bâti vers le milieu du XIVe siècle en terre d'empire, sur l'ordre d'un nommé Rodolphe d'Andlau. (la suite ici)

Une petite pluie commence à tomber - heureusement toute passagère: donc point d'attristement, la randonnée fût si belle !, mais nous hâtons nos pas. Nous traversons le piémont viticole et côtoyons le "Stotzhelm". Des ouvrières travaillent dans les vignes. Elles coupent les mauvais "éléments" au pied des ceps qui risquent d'affaiblir les plants.
L'album photos de Jackie ici

Allez, on rejoint le parking, on se dit au-revoir, à la prochaine fois … et encore merci - Jean -Paul