La balade "récurante" entre Noël et Nouvel An


Ce mercredi après-midi les marcheurs arcaliens étaient guidés par Bernard Wioland. Départ du côté des Trois-Epis (Obschel) vers la Roche du Corbeau ….
Ils ont admiré les paysages, croisé des cavaliers, des cyclistes, ils ont entonné un début de refrain et …  ils ont foulé un sol légèrement enneigé. Ambiance et bonne humeur quoi !!!!!
De très jolies images, des commentaires intéressants et tout ceci mis en scène par Jean-Jacques Bollack.





Cette toute dernière randonnée de l'année 2011 laisse augurer des sorties bien prometteuses pour la nouvelle Année 2012. 
Merci à tous ces guides bénévoles qui se dévouent pour nous emmener sur les sentiers vosgiens.


Visite de la Cave Vinicole de Ribeauvillé



Je fais une bien piètre reporter aujourd'hui … mon bloc-notes a fait défaut et mon appareil-photos a fait des "siennes". 
Je me contenterai donc tout simplement d'exprimer mon émerveillement quant au professionnalisme de notre hôtesse, la très réputée Yveline Dodelinger, oenologue,  qui nous a fait visiter la cave vinicole de Ribeauvillé.

Nous avons goûté des vins 2011 pour le moins surprenants … non pas des vins nouveaux mais des échantillons que j'étiquetterais de "vins nouveaux vieux". Quelques cépages que nous viendrons découvrir dans les prochaines années … c'est promis.
 Nous avons bien sûr dégusté dans la foulée des vins plus anciens accompagnés des traditionnels toasts et autres mignardises en provenance de la Maison Ferber de Niedermorschwihr. 

Un peu d'histoire :
Ribeauvillé : Terre de Bachus.
La vigne fut plantée à Ribeauvillé dès le Moyen Âge, représentant une source importante de revenus pour les Seigneurs. Elle abrite 3 grands Crus de renom :  le Kirchberg de Ribeauvillé, le Geisberg et l'Osterberg, où se marient la marne, le grès et le calcaire. Ses vignobles haut perchés en coteaux sont réputés pour produire les meilleurs crus d'Alsace, en particulier des superbes Riesling de garde !

Le site de la cave sera bien plus explicite (pour y aller, cliquez ici)

Dans la cave se trouve également un musée que j'ai entrevu et que j'ai bien l'intention d'aller visiter prochainement.

Et aussi ...   Christophe Bohème, photographe-créateur,  expose dans la salle Traber :

""Avant d’appuyer sur le déclencheur de son Nikon F80 équipé d’un objectif 50 mm (Christophe Bohème ne travaille qu’avec la technique argentique qui, à ses yeux, donne un résultat toujours supérieur au numérique en matière de volume et de contraste), « il faut trouver le rythme de l’eau, se caler sur ses ondulations, ses pulsations pour espérer appréhender au mieux le temps de la photo "", confie-t-il.



Nous remercions  Yveline Dodelinger pour sa visite commentée des plus intéressantes  ainsi que Yvonne et Jean-Paul, organisateurs de cette après-midi "oenologie".


Féérie hivernale à Europa-Park, parc de loisirs familial préféré en Europe




Europa-Park : Inépuisables les activités dans ce parc d'attractions installé à Rust en Allemagne ! Nous n'avons bien sûr vu qu'une infime partie mais l'enchantement fut divin.

"" L'après-midi démarre dans un ancien château médiévial transformé en restaurant où nous attendent "Café - Kuchen".
Puis, notre guide, Elisabeth,  nous conduit à travers les cités thématiques : France, Suisse, Russie, Grèce, Norvège .... Nous faisons connaissance avec les pirates  lors d'un parcours souterrain en barques. Ceux-ci n'ont plus de secrets pour nous !

Nous sommes bluffés par un "Eisshow" époustouflant ! Je noterai au passage la maestria des artistes qui, dans l'expression de leur art,  nous font bien rêver.

Quelques-un d'entre nous n'hésitent pas à monter sur la grande roue afin d'admirer de haut l'ensemble du parc illuminé.

La nuit est tombée ! l'aspect féérique s'accentue avec les lumières (2 1/2 millions d'ampoules - 2500 sapins illuminés). Et c'est en dégustant le traditionnel et inévitable vin chaud que nous admirons le spectacle " Luna Magica ":  spectacle de Noël fascinant sur le lac de l’univers de l’aventure.  Une délicieuse composition de sons, de couleurs, de danses et d’acrobaties ! couronné par un feu d'artifice.

L'après-midi s'achève par la parade des chars brillants de lumières et de paillettes.
C'est l'heure du retour ! Nous nous dirigeons vers la sortie où se situe le marché de Noël. ""
Comblés et ravis, nous retournons au bus qui nous ramène à Colmar.  ""

Nous devons la sortie à notre ami Fernand que nous remercions tout particulièrement pour l'organisation de cette après-midi plus que féérique.

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Nota : Et pendant ce temps Jean-Paul Meyer a conduit les randonneurs du mercredi après-midi du côté d'Ammerschwihr, Kaysersberg .... Vous pouvez visionner la vidéo de Jean-Jacques Bollack en cliquant ici



Rando festive de Noël à Bergholtz-Zell



Cru 2011, troisième randonnée de Noël.
Nous la devons bien sûr à Jean-Paul Meyer, et cette édition  fut festive !
Rappel ! cliquez sur les photos
La sortie a démarré sous la pluie, hélas !  mais nous étions tous équipés et c'est, guillerets, abrités sous nos parapluies et autres capes, que nous avons attaqué la petite montée vers le chemin de Croix de Bergholtz-Zell. Grande surprise ! du moins pour moi, de découvrir ce lieu mystique.
Il faudra revenir par beau temps. L'endroit exige ce déplacement dans le futur. 

La rando se poursuit et nous arrivons à Orschwihr. Jean-Paul récupère les clefs de l'église et c'est Monsieur l'adjoint au Maire qui fait la présentation de la crèche (1920) dont l'histoire :

""Adolphe Eyth, artisan originaire d’Elzach (Forêt-Noire) fit le vœu, s’il rentrait sain et sauf de la Première Guerre mondiale, de fabriquer des crèches de Noël. L’église d’Uffholtz fut entièrement brûlée, et avec elle la crèche lors des bombardements de la même guerre ; à l’issue des conflits, le curé Meyer quitta la paroisse d’Uffholtz pour être nommé à Orschwihr. Il fit don de l’ancienne crèche d’Orschwihr à ses anciens paroissiens et organisa une souscription pour l’achat d’une grande crèche à Orschwihr ; durant plus de six mois, Adolph Eyth, aidé par les habitants d’Orschwihr, achemina et assembla sur place sa création, meuble de 5 m de large, d’autant de hauteur et de 4 m de profondeur. ""





Nous restons à Orschwihr et ce sera pour une dégustation-apéro au Domaine François Braun et ses fils. Les vins nous réchauffent. L'ambiance monte de quelques degrés.  Le patron est sympa mais le repas nous attend au Restaurant Mahrer à Bergholtz-Zell. D'ailleurs il est midi. Et cette petite transition apéritive a aiguisé nos appétits !
Au Menu
Quiche Lorraine, salade en entrée
Palette à la bière, légumes - frites
Vacherin glacé.



Nous dégustons ce repas et ... nous dansons !
Les photos de ces prestigieux et amicaux instants .... se trouvent en diaporama  (cliquez ici )

Danses et dégustations ont alterné avec des chants de Noël. Le répertoire a été imprimés et mis à la disposition des randonneurs. Nous avons tous participé.
Et voici "Petit Papa Noël" interprété par les Arcaliens de Colmar "écoutez"

Ambiance plus que sympa ! Nous sommes prêts à attaquer les futures festivités et ce ... grâce à Jean-Paul et son épouse Yvonne que nous remercions tous pour sa générosité et son savoir-faire "associatif".


Concert des Noëlies - la SINGAKADEMIE DE GRAZ aux Trois-Epis dans le Haut-Rhin/France


C'est dans le cadre des Noëlies 2011 que la SINGAKADEMIE DE GRAZ a donné hier soir son concert/récital dans l'Eglise "Notre Dame des Trois Epis".
Nous étions nombreux à y assister!!!

Les Noëlies,   rendez-vous incontournables, représentent un temps fort de la vie culturelle en Alsace.  Evènement dans l'évènement, les Noëlis proposent depuis 2003 une vingtaine de moments musicaux d'exception, et aussi des expositions et des rencontres. Le siège de l'association créatrice des Noëlies se trouve à Rosheim dans le Bas-Rhin et c'est grâce à ses efforts, son imagination, le soutien de nombreux bénévoles et le concours financier des instances régionales et privées que l'association continuera (nous l'espérons) de garnir, animer et illuminer la vitrine de Noël Alsacien.

Quel enthousiasme, quelle fraîcheur.
Les 28 jeunes chanteurs et musiciens de la Singakademie de GRAZ ont interprété entre autres des compositions des chants de la tradition chorale autrichienne et ce sous la direction de  Maria Fürntratt (clic).


La "SINGAKADEMIE DE GRAZ"

"" Un des plus anciens lycées autrichiens depuis 1854, le HIB à GRAZ avec son "Académie de chant", offre à ses élèves une éducation complète vocale.
L'accent est mis sur la préparation de concerts de musique chorale classique seuls ou avec orchestre  …
L'Académie assure également la formation de solistes et participe à des productions d'opéra, par exemple Mozart "La Flûte enchantée".
Sur leurs tournées internationales pour des pays comme la Chine, Finlande, Espagne, Italie, Belgique, USA, Allemagne, Norvège, Hongrie, ... les jeunes chanteurs de Graz ont essayé de construire un pont entre la tradition chorale autrichienne et le répertoire musical international contemporain.
Les élèves de chant de Graz ont chanté une chanson pour le Saint-Père à Rome, le Parlement européen, trois Ministres chinois, la Reine de Belgique, ... et même l'ours polaire "Knut" à Berlin ! ""


Un bis ainsi qu'un ter nous ont été offerts (superbe  Ave Maria" de Franz Biehl) .  
Nous avons même été mis à contribution !!   regardez la vidéo de l'avent "Jodler" en cliquant ici
Et pour conclure ce message, je ferais miennes les paroles au micro du père rédemptoriste  présent au concert "Je me croyais au ciel".
Un petit diaporama de quelques photos prises durant le concert en cliquant ici

Merci  à Pierre Demange de nous avoir emmenés à ce concert des Noëlies; nous voilà remplis de bonheur et de sérénité en cette période pré-Noël.

Vieillir selon Bernard PIVOT


Extrait de son livre paru en avril 2011 : Les mots de ma vie

Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge.
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec    respect »,    « En    hommage    respectueux »,    Avec    mes    sentiments    très respectueux». Les salauds! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect? Les cons! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus!
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que... » Moi aussitôt : «Vous pensiez que...? -- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir. – Parce que j’ai les cheveux blancs? – Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée...-- Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous? –Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge... --Une question de quoi, alors? – Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois...» J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c'est dans la mesure du possible ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l'amour, ni à la sexualité, ni aux rêves. Rêver, c'est se souvenir tant qu'à faire, des heures exquises. C'est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes
yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà. Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années? En mois? En jours? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge? Non, Mozart.

De Kientzheim à Kaysersberg ....

... en passant par les vignes


selon  Jean-Jacques Bollack !

Cliquez sur les photos pour les agrandir


Jean-Jacques partage avec nous une petite anecdote bien  sympa ! Et c'est André Hild qu'il faut remercier d'avoir "guidé" les randonneurs du mercredi après-midi.