La Grande Illusion en aquarelles par J.J. Bollack

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Je cite : 
"" Jean-Jacques Bollack ne se contente pas de rechercher, de retrouver, de répertorier. Il se met à dessiner le tout, en aquarelliste talentueux.

... Désormais, pour notre bonheur et pour celui qui nous accompagneront dans la délicieuse recension du tournage admiré, il sera possible d'embrasser dans un même coup d'oeil la chapelle intacte où les sentinelles allemandes distribuent le courrier, le mur d'enceinte des potagers, la gare de Volgelsheim indentique, les portes de Neuf Brisach, le canal asséché, le clocher de Bergheim.

Et surtout, aussi incroyable et méritoire que cela puisse paraître,   ce rocher improbable mais immuable que Jean Jacques Bollack a déniché sur les hauteurs de Fréland, à proximité de la ferme où se clôt notre histoire, autour duquel Gabin  et Dalio dans une dispute d'anthologie, fixeront pour l'éternité les gestes et les mots, ô combien courageux, d'un film légendaire dont l'humanité terrible et vivace continue de nous étreindre. ""
(Daniel Huhmann - Directeur du Cinéma le Colisée de Colmar)

Admirable travail de Titan !! Quelques photos  des aquarelles de l'exposition  sont diffusées par le diaporama (en cliquant ici)  afin de sensibiliser les lecteurs du blog et notamment ceux auxquels la passion de J.J. Bollack s'est transmise à travers le film visionné récemment au Colisée de Colmar.


Petit rappel : L'exposition de ces aquarelles est à voir ou à revoir dans le hall de la Mairie de Colmar et ce jusqu'au 09 mars 2012

Apocal'HIPS show …


 … c'est le nom de la 18e revue satirique proposée par Roger Siffer. Cure de fous rires hier soir à la CHOUC'routerie de Strasbourg !!

"" Politiciens, en garde, on va vous faire la fête ! Un feu d'artifice d'insolences pour les Gilbert Meyer, l'Incas désespéré, Roland Ce Ries sur le gâteau,  sans oublier Robert Grossmann (clic), le grand lustucru …. ""

Le spectacle était grandiose , les acteurs à la hauteur, nous avons ri du Racing, du pouvoir de l'argent, du sexe …. nous n'avons pas vu le temps passer et c'est le regard brillant, optimistes à souhait que nous sommes retournés dans le bus vers Colmar. Apocalyp'show sur Culturebox



Soirée plus que réussie que nous devons à notre Délégué.
Merci Jean-Paul

Cinq siècles d'histoire du vignoble Alsacien



Lorsqu'on visite les villages viticoles alsaciens, on est impressionné par l'importance et la richesse des villes et des maisons au 15e et surtout au 16e siècle par les viticulteurs, à leur usage propre, avec les revenus provenant exclusivement de la commercialisation de leurs vins. Les viticulteurs alsaciens étaient dynamiques et très riches à l'époque.
L'origine et les raisons de cette aisance remarquable est intéressante à étudier :
Pour réussir, le viticulteur devait produire des vins qui, du fait de leur composition et structure naturelle, se conservaient bien et pouvaient donc se transporter sur de grandes distances. ils devaient être exportables, sans danger d'altération à une époque où la vinification était encore un mystère et non une science.

Le vignoble devait, en outre, être situé près d'une voie navigable coulant vers des régions à population riche qui recherchaient de bons vins et n'en produisaient pas. L'Alsace était, à cette époque, le vignoble le plus au sud (ayant donc le meilleur climat) près de voies navigables (le Rhin) coulant vers le Nord. La Méditerranée, contrôlée par les Arables, avait perdu toute importance du point de vue du commerce viticole.

Le commerce d'Europe du Nord, de la Baltique, la Suède et la Russie était, en grande partie, contrôlé par les villes de la Hanse et les Hollandais. Le commerce du vin sur le Rhin - le plus grand axe économique Européen qui, par chance, passait par l'Alsace - était, du 11e au 16e siècle, le quasi monopole de deux villes : Strasbourg et Cologne.

Ceci explique les chiffres remarquables d'exportation des vins d'Alsace. P. ex. : en 1481, plus de 600 000 hl. Rien que Colmar : 110 000 hl en 1393 et 100 000 hl en 1452. Nos vins, bien sûr, remontaient également le Rhin vers la Suisse.

Ces chiffres surprenants sont connus en partie pour Strasbourg. Cette ville impériale, indépendante, avait le monopole du transport (donc du commerce du vin) entre Bâle et Mayence, réalisé par l'habile corporation des Bateliers, et la ville comptabilisait, pour des raisons fiscales bien sûr, toute exportation.

Les chiffres pour Colmar sont les plus précis, car les livres de compte n'ont pas disparu. Le vignoble alsacien était donc bien le premier vignoble Européen en importance et en volume vu la qualité et la quantité de ses produits exportables, excepté peut-être Bordeaux ?

Les raisons de ce succés sont, aussi, en partie, techniques. Tous les vins restaient, à l'époque, en fût pendant 2 à 3 ans et étaient soumis à de nombreux soutirages annuels pour les clarifier

Seuls les produits de qualité ayant la structure permettant de supporter ces traitements de chocs pouvaient, par la suite, être exportés. Les autres devaient être bus sur place, où le vin restait une boisson de consommation courante et non un article de luxe pouvant atteindre un prix élevé.

Cette brillante période s'est brutalement terminée par la terrible Guerre de Trente ans (1618-1648) où 90 % de la population ont été exterminés, ou ont disparu à cause de la famine et des épidémies. Par exemple :

Riquewihr en 1610 compote 22445 habitants, en 1636 74 habitants
Bergheim en  1610 compte 2600 habitants, en 1650 20 habitants

De plus, le Rhin, jusqu'alors axe commercial et créateur de richesse, est devenu une frontière dangereuse entre deux états souvent en guerre. L'Alsace perdra brutalement ses meilleurs débouchés (sauf la Suisse), son importante économique, son dynamisme et sa richesse, d'autan t plus qu'elle était considérée comme une "provin ce réputée étrangère" par Versailles et n'a pas pu trouver de nouveaux débouchés en France.

Un autre changement, non moins important, intervint. Pour palier au manque d'habitants, des immigrants sont venus de Suisse et d'autres régions plus au sud, qui avaient été moins impliqués dans cette funeste guerre. Attirés par la richesse des sols, le bon climat et les maisons laissées à l'abandon mais non détruites (leur beauté actuelle le prouve), pleins de courage, ils ont retravaillé la vigne et repris la production de vin. Mais, ces "nouveaux Alsaciens" avaient quitté leurs régions d'origine: ouvriers, agriculteurs ou artisans, en général très pauvres, pleins de bonnes intentions, sans doute, mais sans connaissance viticole. Ils n'avaient plus aucune notion de l'importance  de la qualité que leurs prédécesseurs avaient acquis au cours des siècles ni au un contact commercial avec les anciens clients.


Les échanges commerciaux avec l'Europe du Nord, furent grandement perturbés sinon interrompus car les villes commerçantes de la Hanse avaient progressivement perdu leur influence.

Pour notre belle région et son vignoble ce fût la décadence lente, mais ininterrompue pendant trois siècles. Nous ne devons jamais oublier cette triste vérité.

Après la première Guerre Mondiale, en 1917, les Vins d'Alsace n'existaient plus. La situation du vignoble était dramatique car maladies et insectes, contre lesquels on ne savait pas se protéger, ont détruit les récoltes et même les vignes. Qui se  souvient encore que de 1901 à 1908 le rendement moyen oscillait autour de 6 hl/ha ?

C'était la misère noire. Les faux prophètes furent très nombreux et souvent suivis. Une réflexion pour la survie de notre vignoble s'imposait
. Heureusement, en viticulture, vu la pérennité de la vigne, tout changement est très lent. On a le temps de réfléchir et infléchir une politique qui s'avère fausse. C'est ce qui s'est passé ... heureusement !

Grâce à quelques hommes, possédant une vision d'avenir, une faculté de convaincre en donnant l'exemple et un courage que les générations actuelles devraient admirer. Il faut rendre, ici, hommage à M. Paul GRENIER, viticulteur de Mittelwihr et es amis. L'Alsace a effectué un changement radical vers la qualité, la vraie, celle qui commence dans la vigne.

 Nota : ce  document émane de la Maison HUGEL & Fils à Riquewihr (Haut-Rhin), viticulteurs de père en fils depuis 1639 lors d'une dégustation dans leur cave.
(cliquez ici)


Deux randos du mercredi après-midi



Sept courageux arcaliens  ont randonné mercredi dernier direction Bergheim Thannenkirch, avec sous leurs pieds de grosses plaques verglassées!
Mais grâce à cette ambiance de bonne camaraderie "typiquement arcalienne" , ils ont tous  été très satisfaits de leur sortie !

Quelques superbes photos "enneigées" de notre amie Annie sont ici


...  et ce mercredi (22 février 2012),  pendant que d'autres étaient en train  de déguster de somptueux vins au Domaine HUGEL à Riquewihr (clic) , profitant du changement de temps plutôt propice aux randos dans les Vosges, 21 arcaliens se sont retrouvés à Munster,  départ de la rando du mercredi après-midi.  En effet, e soleil et la température agréable étaient de la partie.
Beau circuit de notre ami Yvan dans le secteur Sattel et Reichackerkopf.Il fallait se méfier du verglas sous la neige, mais malgré quelques chutes, les blagues et les chansons furent de la partie.
Les photos toujours prises ce jour par Annie sont ici

Yvan remercie tous les participants du mois de février et leur donne rendez-vous pour la "journée restaurant"  le 22 mars 2012 . 
Il vous attend nombreux!




Oenologie - Maison Hugel à Riquewihr


Nous avons eu la chance cette après-midi d'être accueillis dans cette maison prestigieuse par Monsieur André HUGEL.

Historien régional de la famille André Hugel nous a fait un exposé sur une période particulière de la viticulture Alsacienne.Il ne tarit pas d'anecdotes qui font toutes l'histoire de notre si chère Alsace et nous promet à ce sujet une prochaine conférence.

Secondé par son petit fils Marc André,  il nous fait découvrir les secrets de la vinification de la maison en passant par le pressoir, la cave et ses fûts en chêne, dont la fameuse Ste Catherine daté de 1715 et figurant dans le livre Guiness des records….

Etienne Hugel, agent commercial de la maison,  prend la relève et c'est lui qui,   dans une ambiance des plus érudites et non moins amicales,  nous fait goûter dix vins du terroir. Etienne Hugel se déplace durant  6 mois de l'année, dont 3 mois principalement en Asie.
L'album-photos commentées en diaporama se trouve en cliquant ici
Dans un ordre bien établi nous dégustons dix vins  différents :

 1) Gentil "HUGEL" 2010
Figurant au menu de mariage des grands-parents ce vin est un assemblage qualitatifs de vins provenant à 50 % de 4 cépages nobles (Riesling - Piniot Gris - Muscat et Gewurtztraminer).

2) Muscat "HUGEL" 2010 Tradition
Ce vin reflète le "Style  Maison" entièrement sec (le raisin est rentré les deux premiers jours de vendange).

3) Pinot Noir "HUGEK" 2009 Jubilee
Vinifié à la Bourguignonne,  il est le St Graal de tout passionné de vin. Il figure notamment sur la carte de l'Auberge de l'Ill à Illhaeusern.

4) Riesling "HUGEL" 2010
Vin mûr - droit - sans concession - vin par excellence de gastronomie.

5) Pinot Gris "HUGEL" 2009 Tradition
Vin parfaitement sec gastronomique (volailles - plat de champignons etc)

6) Gewurztraminer "HUGEL" 2010
Ce vin classique est le plus "simple" du domaine et représente 90 % des achats. Pur, droit,  élégant,  il est majoritairement exporté en Asie.

 7) Riesling "HUGEL" 2005 Jubilee
Parcelle du Schoenenbourg - terroir historique (5 ha dont les 3 meilleurs sont réservés à a cuvée "HUGEL 2005"). Sa complexité n'est atteinte qu'au bout de 5 années.
Archétype des grands Rieslings.

8) Riesling "HUGEL" 1988 - Vendange Tardive
Fantastique noblesse du Riesling ; il a su trouver son équilibre (13,5°/25 g de sucre résiduel)

9) Gewurztraminer "HUGEL" 2005 Vendange tardive
"Vin qui a permis de hisser l'historique des vins d'Alsace" 

10) Gewurztramibner "HUGEL" 2002 - Sélection de Grains Nobles
(Une bouteille de ce vin représente trois heures de travail en vendanges.)

Le site Internet de la Maison HUGEL étant des plus intéressants, et pour en savoir d'avantage,  je conseille vivement aux lecteurs de cet article d'y faire un tour. Pour ce cliquez sur la bannière  ci-dessus.
Et  aussi "Cinq siècles d'histoire du vignoble Alsacien", pour les curieux courageux (cliquez ici)
L'ambiance "chauffe" au fil de la dégustation qui s'accompagne, comme traditionnellement,  de toasts salés/sucrés.
Nous passons un agréable moment et ce grâce à nos amis Jean-Paul et son épouse Yvonne et aussi grâce à la générosité de nos hôtes qui ont su démontrer, de par leur passion et leur investissement dans ce noble métier, que notre Alsace a des ressources inépuisables qui méritent d'être reconnues dans le monde entier.

Merci à tous ...



La chaîne des autres Vidéos sur Youtube est ici

La Grande Illusion de Renoir au Colisée à Colmar ...



Un témoin du déroulement à côté du rocher sur lequel était assis Dalio dans une scène du film à Fréland

...  film de Jean Renoir, 1937, France en 114 mn, Noir & blanc, avec Jean Gabin, Dita Parlo, Pierre Fresnay, Eric Von Stroheim, Julien Carette, Dalio, écrit par Jean Renoir et Charles DSpaak, musique de Joseph Kosma....

... et c'est en avant première que nous avons eu la chance, cette après-midi, de visionner ce film dont Orson Welles déclarait : "Si j'avais un seul film à emporter sur mon arche, à sauver pour la postérité, ce serait La Grande Illusion de Renoir."

Oh combien je me fais miennes les paroles de ce grand réalisateur.

La séance est ouverte ! Monsieur Daniel Uhmann, Directeur du Cinéma "Le Colisée" à Colmar, nous présente le film,  en  parle avec une grande émotion et avoue avoir la gorge serrée en évoquant Gabin.

Le film restauré est projeté dans son format d'époque, très belle définition, pas de flou ... une totale réussite. Très ambigü, le  film interdit par le régime nazi a été longtemps censuré. Mais nous pouvons nous estimer comblés d'en avoir profité cette après-midi dans une ambiance très amicale.

Notre ami arcalien,  J.J. Bollack, a projeté avant l' entr'acte, une vidéo de sa composition, mêlant astucieusement les photos d'époque et actuelles des différents lieux de tournage avec ses aquarelles reproduisant les mêmes thèmes. (Les séquences du film ont été tournées principalement au 15-2 à Colmar, au Haut-Koenigsbourg, à Neuf-Brisach, à Volgelsheim, à Fréland et à Sélestat. Petite anecdote : Eric von Stroheim a mis un point d'honneur à porter une minerve qu'il a trouvée à Colmar.




A ce sujet je signale aux lecteurs de cet article que ses aquarelles sont visibles dans le hall de la Mairie de Colmar et ce jusqu'au 15 mars 2012.

Rappel : Prochaine séance réservée aux Arcaliens le samedi 25 février 2012, même lieu, même heure.

Nota : Une marche du mercredi après-midi est prévue au courant du mois de mars du côté de Fréland,  le thème étant "La Grande Illusion" et c'est Bernard Wioland qui guidera les randonneurs.... à suivre ! et puis aussi .... : le film en DVD blu-ray sort la semaine prochaine !!!

Que d'infos ! ...  mais les cinéphiles s'y retrouveront, du moins je l'espère et je leur souhaite beaucoup de plaisir !!





Après-midi festive à Ostheim



et c'est notre amie Annie Erdinger qui a joué la reporter.


"" ... Après-midifestive ce vendredi dernier.
On remercie spécialement la table des "Sélestadiens" et aussi la table de la "Classe 41".  Je pense que tous sont rentrés satisfaits par le magnifique buffet et la belle ambiance! 
Et les dames seules ne l'ont pas été longtemps, n'est-ce pas Nadine?????  ""


nous dit-elle.

Et ses photos de cette après-midi récréative sont ici

"" Je n'étais pas de la partie. Et oh ! combien je regrette .... mais ce n'est que partie remise ... j'y serai la prochaine fois ! ""
La rédactrice du blog ...