La balade "récurante" entre Noël et Nouvel An


Ce mercredi après-midi les marcheurs arcaliens étaient guidés par Bernard Wioland. Départ du côté des Trois-Epis (Obschel) vers la Roche du Corbeau ….
Ils ont admiré les paysages, croisé des cavaliers, des cyclistes, ils ont entonné un début de refrain et …  ils ont foulé un sol légèrement enneigé. Ambiance et bonne humeur quoi !!!!!
De très jolies images, des commentaires intéressants et tout ceci mis en scène par Jean-Jacques Bollack.





Cette toute dernière randonnée de l'année 2011 laisse augurer des sorties bien prometteuses pour la nouvelle Année 2012. 
Merci à tous ces guides bénévoles qui se dévouent pour nous emmener sur les sentiers vosgiens.


Visite de la Cave Vinicole de Ribeauvillé



Je fais une bien piètre reporter aujourd'hui … mon bloc-notes a fait défaut et mon appareil-photos a fait des "siennes". 
Je me contenterai donc tout simplement d'exprimer mon émerveillement quant au professionnalisme de notre hôtesse, la très réputée Yveline Dodelinger, oenologue,  qui nous a fait visiter la cave vinicole de Ribeauvillé.

Nous avons goûté des vins 2011 pour le moins surprenants … non pas des vins nouveaux mais des échantillons que j'étiquetterais de "vins nouveaux vieux". Quelques cépages que nous viendrons découvrir dans les prochaines années … c'est promis.
 Nous avons bien sûr dégusté dans la foulée des vins plus anciens accompagnés des traditionnels toasts et autres mignardises en provenance de la Maison Ferber de Niedermorschwihr. 

Un peu d'histoire :
Ribeauvillé : Terre de Bachus.
La vigne fut plantée à Ribeauvillé dès le Moyen Âge, représentant une source importante de revenus pour les Seigneurs. Elle abrite 3 grands Crus de renom :  le Kirchberg de Ribeauvillé, le Geisberg et l'Osterberg, où se marient la marne, le grès et le calcaire. Ses vignobles haut perchés en coteaux sont réputés pour produire les meilleurs crus d'Alsace, en particulier des superbes Riesling de garde !

Le site de la cave sera bien plus explicite (pour y aller, cliquez ici)

Dans la cave se trouve également un musée que j'ai entrevu et que j'ai bien l'intention d'aller visiter prochainement.

Et aussi ...   Christophe Bohème, photographe-créateur,  expose dans la salle Traber :

""Avant d’appuyer sur le déclencheur de son Nikon F80 équipé d’un objectif 50 mm (Christophe Bohème ne travaille qu’avec la technique argentique qui, à ses yeux, donne un résultat toujours supérieur au numérique en matière de volume et de contraste), « il faut trouver le rythme de l’eau, se caler sur ses ondulations, ses pulsations pour espérer appréhender au mieux le temps de la photo "", confie-t-il.



Nous remercions  Yveline Dodelinger pour sa visite commentée des plus intéressantes  ainsi que Yvonne et Jean-Paul, organisateurs de cette après-midi "oenologie".


Féérie hivernale à Europa-Park, parc de loisirs familial préféré en Europe




Europa-Park : Inépuisables les activités dans ce parc d'attractions installé à Rust en Allemagne ! Nous n'avons bien sûr vu qu'une infime partie mais l'enchantement fut divin.

"" L'après-midi démarre dans un ancien château médiévial transformé en restaurant où nous attendent "Café - Kuchen".
Puis, notre guide, Elisabeth,  nous conduit à travers les cités thématiques : France, Suisse, Russie, Grèce, Norvège .... Nous faisons connaissance avec les pirates  lors d'un parcours souterrain en barques. Ceux-ci n'ont plus de secrets pour nous !

Nous sommes bluffés par un "Eisshow" époustouflant ! Je noterai au passage la maestria des artistes qui, dans l'expression de leur art,  nous font bien rêver.

Quelques-un d'entre nous n'hésitent pas à monter sur la grande roue afin d'admirer de haut l'ensemble du parc illuminé.

La nuit est tombée ! l'aspect féérique s'accentue avec les lumières (2 1/2 millions d'ampoules - 2500 sapins illuminés). Et c'est en dégustant le traditionnel et inévitable vin chaud que nous admirons le spectacle " Luna Magica ":  spectacle de Noël fascinant sur le lac de l’univers de l’aventure.  Une délicieuse composition de sons, de couleurs, de danses et d’acrobaties ! couronné par un feu d'artifice.

L'après-midi s'achève par la parade des chars brillants de lumières et de paillettes.
C'est l'heure du retour ! Nous nous dirigeons vers la sortie où se situe le marché de Noël. ""
Comblés et ravis, nous retournons au bus qui nous ramène à Colmar.  ""

Nous devons la sortie à notre ami Fernand que nous remercions tout particulièrement pour l'organisation de cette après-midi plus que féérique.

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Nota : Et pendant ce temps Jean-Paul Meyer a conduit les randonneurs du mercredi après-midi du côté d'Ammerschwihr, Kaysersberg .... Vous pouvez visionner la vidéo de Jean-Jacques Bollack en cliquant ici



Rando festive de Noël à Bergholtz-Zell



Cru 2011, troisième randonnée de Noël.
Nous la devons bien sûr à Jean-Paul Meyer, et cette édition  fut festive !
Rappel ! cliquez sur les photos
La sortie a démarré sous la pluie, hélas !  mais nous étions tous équipés et c'est, guillerets, abrités sous nos parapluies et autres capes, que nous avons attaqué la petite montée vers le chemin de Croix de Bergholtz-Zell. Grande surprise ! du moins pour moi, de découvrir ce lieu mystique.
Il faudra revenir par beau temps. L'endroit exige ce déplacement dans le futur. 

La rando se poursuit et nous arrivons à Orschwihr. Jean-Paul récupère les clefs de l'église et c'est Monsieur l'adjoint au Maire qui fait la présentation de la crèche (1920) dont l'histoire :

""Adolphe Eyth, artisan originaire d’Elzach (Forêt-Noire) fit le vœu, s’il rentrait sain et sauf de la Première Guerre mondiale, de fabriquer des crèches de Noël. L’église d’Uffholtz fut entièrement brûlée, et avec elle la crèche lors des bombardements de la même guerre ; à l’issue des conflits, le curé Meyer quitta la paroisse d’Uffholtz pour être nommé à Orschwihr. Il fit don de l’ancienne crèche d’Orschwihr à ses anciens paroissiens et organisa une souscription pour l’achat d’une grande crèche à Orschwihr ; durant plus de six mois, Adolph Eyth, aidé par les habitants d’Orschwihr, achemina et assembla sur place sa création, meuble de 5 m de large, d’autant de hauteur et de 4 m de profondeur. ""





Nous restons à Orschwihr et ce sera pour une dégustation-apéro au Domaine François Braun et ses fils. Les vins nous réchauffent. L'ambiance monte de quelques degrés.  Le patron est sympa mais le repas nous attend au Restaurant Mahrer à Bergholtz-Zell. D'ailleurs il est midi. Et cette petite transition apéritive a aiguisé nos appétits !
Au Menu
Quiche Lorraine, salade en entrée
Palette à la bière, légumes - frites
Vacherin glacé.



Nous dégustons ce repas et ... nous dansons !
Les photos de ces prestigieux et amicaux instants .... se trouvent en diaporama  (cliquez ici )

Danses et dégustations ont alterné avec des chants de Noël. Le répertoire a été imprimés et mis à la disposition des randonneurs. Nous avons tous participé.
Et voici "Petit Papa Noël" interprété par les Arcaliens de Colmar "écoutez"

Ambiance plus que sympa ! Nous sommes prêts à attaquer les futures festivités et ce ... grâce à Jean-Paul et son épouse Yvonne que nous remercions tous pour sa générosité et son savoir-faire "associatif".


Concert des Noëlies - la SINGAKADEMIE DE GRAZ aux Trois-Epis dans le Haut-Rhin/France


C'est dans le cadre des Noëlies 2011 que la SINGAKADEMIE DE GRAZ a donné hier soir son concert/récital dans l'Eglise "Notre Dame des Trois Epis".
Nous étions nombreux à y assister!!!

Les Noëlies,   rendez-vous incontournables, représentent un temps fort de la vie culturelle en Alsace.  Evènement dans l'évènement, les Noëlis proposent depuis 2003 une vingtaine de moments musicaux d'exception, et aussi des expositions et des rencontres. Le siège de l'association créatrice des Noëlies se trouve à Rosheim dans le Bas-Rhin et c'est grâce à ses efforts, son imagination, le soutien de nombreux bénévoles et le concours financier des instances régionales et privées que l'association continuera (nous l'espérons) de garnir, animer et illuminer la vitrine de Noël Alsacien.

Quel enthousiasme, quelle fraîcheur.
Les 28 jeunes chanteurs et musiciens de la Singakademie de GRAZ ont interprété entre autres des compositions des chants de la tradition chorale autrichienne et ce sous la direction de  Maria Fürntratt (clic).


La "SINGAKADEMIE DE GRAZ"

"" Un des plus anciens lycées autrichiens depuis 1854, le HIB à GRAZ avec son "Académie de chant", offre à ses élèves une éducation complète vocale.
L'accent est mis sur la préparation de concerts de musique chorale classique seuls ou avec orchestre  …
L'Académie assure également la formation de solistes et participe à des productions d'opéra, par exemple Mozart "La Flûte enchantée".
Sur leurs tournées internationales pour des pays comme la Chine, Finlande, Espagne, Italie, Belgique, USA, Allemagne, Norvège, Hongrie, ... les jeunes chanteurs de Graz ont essayé de construire un pont entre la tradition chorale autrichienne et le répertoire musical international contemporain.
Les élèves de chant de Graz ont chanté une chanson pour le Saint-Père à Rome, le Parlement européen, trois Ministres chinois, la Reine de Belgique, ... et même l'ours polaire "Knut" à Berlin ! ""


Un bis ainsi qu'un ter nous ont été offerts (superbe  Ave Maria" de Franz Biehl) .  
Nous avons même été mis à contribution !!   regardez la vidéo de l'avent "Jodler" en cliquant ici
Et pour conclure ce message, je ferais miennes les paroles au micro du père rédemptoriste  présent au concert "Je me croyais au ciel".
Un petit diaporama de quelques photos prises durant le concert en cliquant ici

Merci  à Pierre Demange de nous avoir emmenés à ce concert des Noëlies; nous voilà remplis de bonheur et de sérénité en cette période pré-Noël.

Vieillir selon Bernard PIVOT


Extrait de son livre paru en avril 2011 : Les mots de ma vie

Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge.
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec    respect »,    « En    hommage    respectueux »,    Avec    mes    sentiments    très respectueux». Les salauds! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect? Les cons! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus!
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que... » Moi aussitôt : «Vous pensiez que...? -- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir. – Parce que j’ai les cheveux blancs? – Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée...-- Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous? –Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge... --Une question de quoi, alors? – Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois...» J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c'est dans la mesure du possible ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l'amour, ni à la sexualité, ni aux rêves. Rêver, c'est se souvenir tant qu'à faire, des heures exquises. C'est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes
yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà. Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années? En mois? En jours? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge? Non, Mozart.

De Kientzheim à Kaysersberg ....

... en passant par les vignes


selon  Jean-Jacques Bollack !

Cliquez sur les photos pour les agrandir


Jean-Jacques partage avec nous une petite anecdote bien  sympa ! Et c'est André Hild qu'il faut remercier d'avoir "guidé" les randonneurs du mercredi après-midi.




La grande illusion de Jean-Jacques Bollack - CULTURE - France 3 Régions - France 3




Catégorie : Sculpteur - Aquarelliste 
Originaire des Pyrénées-Orientales, Jean-Jacques BOLLACK, né en 1947, arrivé en Alsace en 1963 pour des raisons professionnelles, a découvert cette belle région et ses incroyables trésors et en particulier l’impressionnant château du Haut-Koenigsbourg. Le château est situé à une douzaine de kilomètres à l’ouest de Sélestat (Bas-Rhin).
En 1975, lorsqu’il effectua son service militaire au 2ème régiment du Génie à Metz en tant que jeune architecte, l’Arrondissement des Travaux du Génie l’avait consulté pour un projet de restructuration pour une journée au quartier Abbatucci à Neuf-Brisach.
Artiste peintre confirmé Jean-Jacques BOLLACK depuis 2002 réalise des carnets de voyage, croquis et aquarelles sur tous les continents sauf l’Océanie. C’est en 2010, qu’il entreprit des recherches sur les lieux de tournages de LA GRAND ILLUSION de Jean RENOIR (1937).
Décidé de retrouver les principaux lieux du tournage du film, avec le concours des habitants de la région, six plans du film ont été réalisés sur les secteurs de Volgelsheim et Neuf-Brisach ainsi que sur les hauteurs de Fréland. Il a également retrouver entre autre le rocher « de la dispute », que l’on voit dans le film, tout comme la gare de Volgelsheim, l’usine de fécule, la caserne Abbatucci et le canal du Rhône au Rhin ; l’ancienne gare de briques rouges de Neuf-Brisach (démolie après la guerre) et la Porte de Strasbourg.
La réalisation des 54 aquarelles représentant les 54 plans extérieurs du film LA GRANDE ILLUSION pouvait ainsi commencée. Ses réalisations d’une qualité remarquable sont l’aboutissement d’une enquête qui a pris plusieurs années de recherche.
Aujourd’hui Jean-Jacques BOLLACK fait partager sa passion et présente ses aquarelles dans la région dont Volgelsheim avait été plus particulièrement choisi pour une exposition de ses aquarelles, car « depuis la salle des fêtes on pouvait bien voir les lieux du tournage comme la gare de Volgelsheim, Vieux-Brisach, le château du Haut-Koenigsbourg et les montagnes de Fréland »..

La vidéo est visible en cliquant sur le lien ci-dessous :


La passion du vélo et du ski de Bernard Buch d' Andolsheim



 Un reportage fort sympa - les exploits d'un compatriote handicapé. J'en laisse les " curieux" juges en visionnant la vidéo de notre ami Arcalien Jean -Jacques Bollack

 cliquez ici


Oenologie au Domaine Koehler Jean-Claude et Fils à Westhalten dans le Haut-Rhin/France


Cliquez sur les photos pour les agrandir
Une fois de plus les Arcaliens "oenologues" de Colmar se sont retrouvés dans une cave alsacienne et non la moindre. Nous étions réunis, au fin d'une dégustation commentée  de ses vins,  au domaine  Koehler Jean-Claude et Fils à Westhalten.

Jean-Paul Meyer, organisateur de cette rencontre, remercie la famille Koehler (au complet) pour leur chaleureux accueil.
"" La famille Koehler met l'accent sur une agriculture raisonnée, le respect du terroir et des traditions".
Leur site que vous pouvez visiter en cliquant ici est très explicite et vous en dira plus.  Christian Koehler  prend la parole et  propose  de goûter 11 vins sélectionnés pour nous dans la vaste gamme de la production du domaine.


Dans l'ordre,  nous avons goûté :

1- Sylvaner Vieilles Vignes - 2009 - 13,5°
Zinnkoepflé terroir grand cru - vin de qualité grand cru sans être classé grand cru !
Charpenté - atypique, frais et léger avec un fruit discret qui accompagne les fruits de mer, les poissons et les charcuteries.
Agréable et désaltérant.

2. Pinot Blanc - 2009 13,5° .
Vin hâtif - assemblage Pinot et Auxerrois 1/3 - 2/3 qui le rend plus rond.  Alliant fraîcheur et souplesse pour représenter un  juste milieu dans la gamme des vins, il s'accorde avec tous les mets et se boit en toute occasion.

3. Riesling Cuvée Particulière - 2009 (Guide Meilleurs Vins à Petit Prix 2012)12,5°
Sur les coteaux du grand cru mais n'en a néanmoins pas les caractères.
Excellent vin de garde. Se sert avec poissons - crustacées, choucroute, Baeckeoffe. Vin atypique dû au terroir grand cru !

4. L'Alliance de la Vallée Noble - 2010 (Assemblage de 3 cépages Nobles : Muscat, Pinot Gris et Gewurtztraminer :  40 % de Muscat - 40% de Pinot gris et 20% de Gewurtz)
Produit propre au domaine est en fait un Edelzwicker amélioré. Floral, vin  de printemps par excellence, il peut être servi en apéritif, hors-d'oeuvre et avec les salades estivales.


Nota : La très belle étiquette sur les bouteilles émane de l'artiste peintre bas-rhinois Koehler Norbert - "Auberge du Puits VI" à  Merkwiller-Pechelbronn.  Le tableau à l'origine  est en possession de la famille Koehler à Westhalten.


Les pains surprises arrivent !   ! Jean-Paul et Yvonne les ont ramenés de chez "FERBER" à Niedermorschwihr.

Nous continuons avec :

5. Pinot Gris Tradition - 2009
Issu d'une parcelle vieille de 40 ans dite la parcelle des "tulipes" située au Nord vers le Schauenberg.
Charpenté, rond et long en bouche, ce vin présente des arômes parfois légèrement fumés. Il accompagne à merveille le foie gras, le gibier, les viandes blanches, les rôtis et les abats.

6. Pinot Gris Cuvée Marie-Antoinette - 2010 (Prénom de la patronne. )
Issu d'une vigne héritée par cette dernière.
Se sert avec les entrées, assiettes gourmandes, magret de canard, sucré-salé, cuisine asiatique, Kugelopf ...
 (12 g de sucre restant).

7. Pinot Gris Cuvée Antique - 2005 (Qualité V.T.) Guide Gilbert & Gaillard 2010) - 13°
Détient les qualités d'un  "vendange tardive" mais les Koehler ont renoncé à la revendication V.T. leur permettant ainsi de commercialiser ce vin plus rapidement.
40 g de sucre résiduel.  Se sert en apéritif ou accompagne le foie gras.

 8. Pinot Noir Médaille d'Argent Colmar - 2010 - 13°
Vinification traditionnelle ; vendange sélective au pied - sans pourriture.
Accompagne favorablement les pizzas, la charcuterie, les viandes rouges.
En vieillissant ce vin peut se comparer au Bourgogne.

9. Pinot Noir Tradition - 2009 (Coup de Coeur Guide Hachette 2012
Même caractéristiques que le vin précédent.  Rosé et sec dont le fruité typique évoque la cerise.

C'est  là que nous dégusterons le bon Kugelopf de chez Ferber à Niedermorschwihr

10. Gewurtraminer Cuvée Particulière
Provient du bas du Zinnkoepflé. Vigne de "Yvonne !!! en location !

11. Géwurtztraminer Marie-Antoinette - 13,5° (Guide Hachette 2012)

Ci-dessous l'étiquette réplique d'un tableau appartenant à Me Joseph Goetschy- Notaire à Mulhouse et cédé à la famille Koehler, au fin de la conception de l'étiquette. Belle réussite !
Cliquez pour agrandir la photo


 Ces deux vins "prestigieux"  corsés et charpentés développent de riches arômes de fruits, de fleurs ou d'épices. Plus ou moins moelleux, ils sont parfaits en apéritif, avec les cuisines exotiques, les fromages corsés (Munster) et le dessert.

Madame Georgette Koehler qui se joint à nous est la plus ancienne viticultrice du domaine "qui tous les jours fait la cuisine pour tout le monde" précise Jean-Claude Koehler.

La salle de dégustation devient très bruyante. Les langues se délient. Nous avons goûté d'excellents vins ! Les commentaires vont bon train et les bulletins de commandes se remplissent.
Nous prenons livraisons des vins que nous avons respectivement appréciés et nous rentrons dans nos foyers, avec une fois de plus le sentiment d'un partage amical  lors d'une rencontre oenologique instructive et distrayante.

D'ailleurs, nous nous retrouverons tous au mois de décembre pour une nouvelle sortie "Oenologie" et ce sera encore grâce à Jean-Paul et son épouse Yvonne !



Steinberg, Rothenbrunnen vers le Petit Ballon



Qui l'eût cru, mais Annie le confirme: il a fait beau sur les sommets et quel magnifique  ciel bleu ! 

"" Nous étions 22 à quitter la grisaile de la plaine pour nous retrouver au soleil du côté du Petit Ballon. C'est Yvan, notre guide de la journée, qui nous a conduits par le Steinberg, Rothenbrunnen et sommet du Petit Ballon pour certains. Mais la photographe n'étant pas allée jusqu'au sommet, il manque malheureusement les photos de la superbe vue des Alpes. Amitiés Annie et Yvan ""

Petit rappel :
Le Steinberg est une longue épaule d'alpages à la végétation Méditeranéenne. Sa partie supérieure est parsemée de beaux blocs de granit aux formes et dispositions parfois assez originales.   Le Steinberg (1177 m), permet, paraît-il, de  bénéficier d’un « bain vibratoire cosmo-tellurique très positif ». 
Le Petit Ballon, ou Kahlenwasen, serait un ancien observatoire solaire et lieu de culte au dieu solaire Belenos. On y jouit d’une vue exceptionnelle. Par beau temps, on aperçoit : - au nord, le Brezouard et le Donon, - au nord-est, le Hohnack et les Trois Epis, le Taennchel et le Haut-Koenigsbourg, - au nord-ouest, le col de la Schlucht, - vers l’est, la vallée de Munster, les châteaux médiévaux de Pflixbourg et le  Hohlandsberg, le Staufen, - à l’ouest, le Hohneck, - au sud-est, Buhl, Guebwiller et la plaine du Rhin, - au sud, le Hohrupf, le Vieil Armand ou Hartmannswillerkopf et le Grand Ballon, - certains jours, on peut également apercevoir les Alpes jusqu’au Mont Blanc. Les anciens avaient observé que, quand du sommet du Ballon d’Alsace, on voyait le soleil se lever derrière le Petit Ballon, on était au solstice d’été. Inversement, quand, du sommet du Petit Ballon, on voyait le soleil se lever derrière le Ballon d’Alsace, on était au solstice d’hiver. Il faut imaginer, aux solstices d’été et d’hiver, par une belle nuit étoilée tous les sommets sacrés illuminés de grands feux… 

Et un petit diaporama de Annie :

 
Vous remarquerez sur les photos de Annie que les vaches ne sont pas toutes retournées dans les
Bisous - Bisous ....

"Je suis de l'Alsace" de Bernard GUNTZ

"" Né en 1937 à Sélestat, animateur des Troubadours de la Ville d'Epfig (1960-1970), Bernard Guntz a commencé à chanter sous son nom depuis 1975. Il a constitué une troupe qui se produit un peu partout en Alsace et ailleurs. ""

Notre ami Sélestadien François HETTLER (Président de la "Commission Loisirs ARCAL" rue des Pontonniers à Strasbourg),  m'a communiqué les paroles de ce si joli poème "Je suis de l 'Alsace" - Bernard GUNTZ) qu'il a déclamé lors de l'après-midi dansante à OSTEHIM, et ce pour le plus grand plaisir des Arcaliens de  souche purement alsacienne et plus encore de nos amis  venant d'autres régions de France et immigrés dans notre belle Alsace.
Ce poème ne m'était pas totalement étranger mais grâce à François j'ai pu le replacer et j'ai le plaisir de  vous laisser découvrir les paroles en entier :


ainsi qu'un joli diaporama composé par Bernard GUNTZ lui-même  :






Petite contribution à la culture Alsacienne

Moselle tourisme .....



Un pays par lequel nous sommes déjà passé mais où il reste tant de choses à découvrir !

Robert Friant, Délégation de Sarrebourg, nous envoie de superbes images !

Cliquer ici pour la visite de la Moselle ....

à suivre ! pour de nouvelles aventures ... en Moselle !

Randonnée du mercredi après-midi vers le Hohrodberg

Toujours avec passion et autant de talent Jean-Jacques Bollack partage avec nous son carnet de randonnée.

Tout en dessins + quelques photos  que je vous laisse découvrir ci-dessous :

Cliquez sur les images 





Cameraman : J.J. Bollach

Quel talent ! Merci Jean-Jacques et ... à la semaine prochaine ?

Au Nid de Cigogne à Ostheim



Une petit diaporama de quelques autres photos prises sur le vif (en cliquant ici)

…. et une fois de plus, grâce à Marie Madeleine nous avons passé une agréable après-midi  autour d'un buffet-dessert judicieusement garni.



Les tangos, valses, cha-cha-cha, marches, rocks … se sont enchaînés à un rythme endiablé …. nous avons même tenté un sirtaki pas trop mal réussi …. c'est peu dire.
Et notre ami François HETTLER  de Sélestat a récité un bien joli poème alsacien (cliquez ici)

La danse est une saine activité, tous les médecins le disent !  Donc ne nous en privons pas. 

D'ailleurs Marie-Madeleine nous a donné rendez-vous au mois de mars 2012 pour une nouvelle après-midi dansante ... avis aux amateurs qu'elle souhaite ... nombreux !



Grand Ballet de Cuba au Zénith à Strasbourg


113 Arcaliens au rendez-vous ! C'est notre amie Monique, organisatrice de la sortie,  qui était bien contente ! D'avoir pris plus de cent billet il  y a six mois l'angoissait tant soit peu... mais nous avons rempli deux bus.
Même le soleil était de la partie ... une belle journée d'automne de quoi optimiser au maximum et ceci sans exagération. Nous n'avons pas été déçus, le spectacle au Zénith était grandiose....

"" ....  Le Grand Ballet de Cuba " Havana Tropical " est une expression authentique de la culture cubaine, un mélange de souvenirs et de fantaisie. La charge émotive du Ballet de Cuba est imprégnée par la tradition musicale et la danse cubaine, inséparables de la sensualité et de la volupté.  Des superbes costumes et surtout ce sens du rythme, ce mouvement si particulier des corps qui n'appartiennent qu'aux Caraïbes. Un spectacle international, plein de lumière, de force et de dynamisme, avec toujours la spontanéité des sentiments, exprimée à travers le mélange latin, le mambo, la salsa et pour finir, toute la chaleur cubaine. ""


Les acrobates de la troupe n'ont pas été des moindres à nous épater et ils ont bien mérité nos applaudissements.
Durant le spectacle j'ai pu prendre quelques photos,  l'autorisation m'ayant été donnée par un agent de service. J'ai essayé de "capter"  différents costumes .... époustouflant ! je vous les livre ici









Le maître Santioago ALFONSO, prix national de la Danse en 2006, est également le directeur aristique et chorégraphe de la troupe.




Guantanamera  par le Grand Ballet de Cuba

Pour les grands nostalgiques ou les sentimentaux !! : Julio Iglesias chante Guantanamera - cliquez ici. C'est à tomber ....
Et puis encore ... Guantanamera ????  chanson cubaine la plus connue ....


Que du beau et du bon ... après midi très récréative à Strasbourg ... merci à toi Monique





De Gueberschwihr à N.D. du Schauenberg


Une façon bien originale de relater la randonnée de ce mercredi après-midi   et ceci grâce au talent de dessinateur de l'artiste "arcalien"  Jean-Jacques Bollack .


Petite rétrospective toute en couleur : 
Cliquer sur les photos pour les agrandir

Et découvrez le blog de Jean-Jacques en cliquant ici
C'est superbe Jean-Jacques !

et c'est Jean-Paul Meyer qui a guidé les marcheurs

Visite de l'EuroAirport - déjeuner carpes frites et Visite de l'Eglise Romane de Feldbach




Nous sommes partis tôt ce matin de Colmar direction Bâle et nous avons commencé cette journée par la découverte de l'EuroAirport, aéroport des 3 frontières : France, Allemagne, Suisse.
Un peu d'histoire : 

"" En 1946 pose de la première pierre ... Les premières infrastructures de l’aéroport de Bâle-Mulhouse furent construites en deux mois, pour être inaugurées le 8 mai 1946 après avoir accueilli leur premier avion civil quelques jours auparavant, le 2 mai. L’Aéroport de Bâle-Mulhouse, dans sa dénomination commerciale « EuroAirport Basel-Mulhouse-Freiburg », est aujourd’hui, par sa trinationalité le symbole de la coopération internationale dont l’impérieuse nécessité s’est fait jour après la seconde guerre mondiale.
Au cours des dernières années suivantes furent construites les pistes Est-Ouest (portée de 1 200 m à 1 600 m en 1952) et Nord-Sud (piste principale de 2 370 m réalisée en 1953 et portée à 3 900 m en 1978), les voies de circulation et les installations de sécurité aérienne, les bâtiments de maintenance aéronautique (1966), puis une nouvelle aérogare, ainsi que des hangars et des bâtiments de fret inaugurés en 1970….  d'autres dates importantes : 
1999 - Pose de la première pierre de la nouvelle jetée en Y - 2002 - Inauguration du terminal passagers nord - 2005 - Inauguration du terminal passagers sud ….
Autres projets, autres réalisations … à suivre ""

Après nous être déchargés de nos cartes d'identité ainsi que tout objet suspect pouvant se trouver dans nos sacs à main ou nos poches,  et après avoir également subi une fouille dans les règles de l'art peut-être un chouia  théâtrale ! nous avons visité ce matin l'aérogare en zone publique (suisse et français),  la zone réservée avec les halles d'embarquement,  et c'est en bus que nous avons visité le tarmac pour y découvrir la plateforme côté piste avec les avions, les pompiers, la Réga, les essenciers, la Flugschule Swiss, la zone Fret, Jet aviation etc etc ….

Après cette bien attractive visite,  nous nous sommes rendus à Carspach dans le Sundgau au Restaurant "A la Couronne" où nous avons dégusté de délicieuses carpes frites
Comme commentaire je ne ferai que répéter l'avis d'un internaute, avis  que je partage entièrement et que je cite ici : 

"Si vous entrez dans ce restaurant, c'est avant tout pour manger de la carpe frite, spécialité du Sundgau, dans le sud de l'Alsace : de la carpe découpée en tranche et panée dans une chapelure de semoule. Le tout servi avec des frites et de la salade. Le restaurant n'a sinon rien de particulier, mis à part le fait que c'est une véritable INSTITUTION ! ""

Après ce menu hautement qualitatif dans un restaurant que je ne saurais que recommander, nous sommes repartis vers Feldbach(clic) où nous avons visité la magnifique église romane St Jacques qui date de 1145 et qui a été restaurée en 1977.

"" C'est à l'initiative de M. Le Curé Deyber, chargé d'âmes de la paroisse depuis 1965 et appuyé par le Conseil Municipal et son Maire, M. Albert Dattler, que l'église, classée monument historique, a fait l'objet, en 1966, de fouilles et de déblaiements entrepris dans le cadre de l'"Opération Taupe", opération autorisée par M. Herz, travaux qui s'avérèrent rapidement des plus prometteurs …. (5000 heures de travail effectuées durant deux hivers et 300m3 dégagés à bras d'hommes)…..""

Intéressant :  Un petit voyage à travers l'histoire de cette magnifique église romane à Feldbach dans le Sundgau en cliquant ici




Que de découvertes  !!! et il y a en aura bien sûr d'autres ... Jean-Paul, notre délégué,  nous les a fait miroiter en énumérant leur liste partielle et nous ne pouvons que nous en réjouir ... donc à bientôt ! mais ce soir nous ...

... remercions particulièrement Marie-Madeleine pour cette journée réussie ; une fois de plus elle a fait fort ....





Lac Noir, Lac du Forlet, auberge Musmiss ....


Les deux guides de la journée "trinquent"


Cette sortie pédestre a amené les Arcaliens de Colmar au Lac Noir, au Lac du Forlet et c'est à l'Auberge Musmiss qu'ils ont partagé le menu choisi par le guide Bernard Schott.

Potage
Tourte crudités
Roïgabrageldi - Viande fumée

Fromage ou dessert


D'une ancienne ferme bâtie par son arrière grand-père, Thierry a aménagé dans un cadre rustique et convivial la dernière née des fermes-auberges vosgienne 'le Musmiss'.
On peut profiter de sa vue panoramique sur les crêtes vosgienne et les Alpes.

Ils sont  une quinzaine et d'après les photos de D. Malgras(cliquez ici) on se rend bien compte que le temps est superbe, les sourires et la bonne humeur semblent régner, ce qui n'est pas étonnant !  les marcheurs arcaliens se sentent à l'aise sur les sentiers Vosgiens et l'amitié régnant,  l' ambiance de mise est assurée !



Petit Diaporama de  Annie Erdinger
Merci "aux deux Bernard" qui ont assuré cette avant-dernière marche (c'est au Pot-au-Feu que les marcheurs randonneront au-dessus de Landersen .... et ce sera la dernière marche de la saison eh oui ! l'hiver approche à grands pas)


Revue Arcalienne selon François Loewert



C'est notre ami François Loewert, dirigeant de la Chorale Arcalienne de Colmar et créateur du DVD "Revue Arcalienne",  qui résume, en un ingénieux montage d' images et de chansons,  les diverses activités au sein de la délégation  Arcal de COLMAR. Travail fastidieux qui n'est pas "reconnu" à sa juste valeur par "Youtube" mais que  j'ai néanmoins plaisir à partager avec les lecteurs du blog.

Je vous laisse écouter ..


Et des souvenirs en musique sur le même DVD


Bravo et merci François !!!


ARCAL COLMAR fête ses 25 ans ....



...  et ça se passe à l'Espace Rive Droite (clic) à Turckheim.

Dans cet article je ne pourrai hélas pas parler en mon nom mais je reprendrai simplement et rapidement, en petit rappel,  l'odre du jour qui, selon témoignages de mes proches, s'est déroulé dans les conditions les plus favorables au grand bonheur de Arcaliens présents ; les photos de Jean Foessel et de Roger Birgle  se trouvent en cliquant
ici
et encore celles de Germaine BOSCH  qui  se trouvent ici
L'accueil avec le verre de l'amitié a précédé la cérémonie officielle en présence de M. Albert RITTER, Président de l'ARCAL,  cérémonie résumée par un article paru dans l "ALSACE " et que je reproduis ci-dessous :
"" La délégation colmarienne de l'Arcal a fêté hier son quart de siècle à l'Espace Rive droite à Turckheim. 
Ils étaient 32 le 18 mars 1986 au restaurant de la Fecht à Colmar, pour créer l'antenne colmarienne avec Damien Cattaneo. Ils étaient 240 annoncés pour le repas d'anniversaire hier à Turckheim. 

L'antenne colmarienne a connu des débuts laborieux avec des moyens modestes. Mais dés le départ, des bénévoles ont su se dévouer pour susciter la responstabilité collective et sortir les retraités de leur isolement. 
De relais en tandem 
1992: achat du premier ordinateur et mise à disposition par la Ville d'un local à la Manufacture, à raison d'un jour par semaine; la délégation comptait alors 200 
membres. En 1999, l'Arcal installe son siège au foyer Sainte-Marie. En 2000 .
L'Arcal, qui fêtait hier ses 25 ans à Turckheim, a mis à l'honneur dix de ses piliers. 

Damien Cattaneo trouve un successeur en Alain Biessy, parti pour deux mandats de trois ans. Le nombre d'adhérents passe progressivement de 350 à 550. Le comité met en place des groupes de travail (six en 2004). 

En mars 2006, Alain Biessy passe le relais àJean-Paul Sitter à Thierenbach. Ce dernier crée de nouvelles activités et propose à Jean Vogeleisen de diriger la délégation  colmarienne en tandem. 

Hommage et cadeaux 
A l'occasion de ce 25e anniversaire, un hommage spécial a été rendu aux anciens de l'Archal, Damien Cataneo, Jean Glenat, Ulrich Rattke, Madeleine lefevre, ainsi qu'àtous ceux qui ont fait l'histoire de la délégation. 

Des cadeaux ont été remis à Huguette Watin, Alain Biessy, Marie-Thérèse Moll, André Roussel, Roger Birgle, Germaine Gindelsperger, Maguy Wirth, Fernand Fuhrmann, Monique Roth et Eugène Simon. 

Depuis, le tandem a travaillé : étoffer le comité et  développer les groupes de travail qui mobilisent aujourd'hui plus de 60 bénévoles. Les investissements se sont traduits par un nouveau siège, un secrétariat avec des moyens modernes et un dévouement exemplaire, à l'image de celui de Madeleine Lefevre, hélas récemment décédée. 

La taille critique ?  
 En quittant son mandat de  Délégué, Alain Biessy en 2006 avait mis un petit bémol devant l'effectif croissant de la délégation en signalant qu'avec 500 membres, elle avait atteint la taille critique et l'a rappelé hier à Jean-Paul Sitter, avec un clin d'oeil. Il a conclu son intervention en citant le président fondateur, Damien Cattaneo: "A l'Arcal se nouent de belles et durables amitiés, se partagent des moments inoubliables de joies et de découvertes, s'atténuent bien des tristesses et des solitudes "

L'Arcal Colmar compte 683 membres  au 30 septembre de cette année , 683 membres, dont 544 (79,6 %j ont participé à au moins une activité. L'amicale a à son actif 214 activités réalisées en 2011. Ils sont 36 pratiquant la belote, le tarot ou les échecs ; 27 pour le bridge; 258 pour les conférences découvertes ; 15 pour l'informatique et 13 pour la mémoire, à l'Espace Bel Age 59 intéressés par l'écologie; 61 par les randonnées du mercredi après-midi et 11 par les sorties du 3e jeudi matin; 300 par les rencontres festives; 178 par les sorties culturelles, 218 par les sorties d'un jour, 125 par les sorties pédestres, 21 par les  sorties vélo, 72 par les voyages.  ""

La chorale ARCAL COLMAR était présente et a,  une fois de plus,  animé le moment par ses chants bien rodés. Merci à tous et ...  au dirigeant, François !
C'est Joël JAMM , chef du Raison d'Or à Zimmerbach, qui a réjoui les palais par son menu hautement élaboré :

Dôme de merlan aux crevettes
Salade de jeunes pousses
Sauce cocktail

Croustillant de Sol l'y laisse de dinde aux pommes
Sauce normande

Torche aux marrons

repas pris dans l'ambiance légendaire  des rendez-vous arcaliens ! 

Et c'est le spectacle cabaret par Jean-Marie ARRUS(clic) du 25ème anniversaire qui a clôturé cette mémorable journée !  Toujours et encore des histoires. Du rire et de l'humour.



Jean-Marie Arrus joue avec le verbe comme il joue de son physique tout en rondeur. Tout le monde en prend pour son grade, sans agressivité ni méchanceté gratuite.

Journée réussie ! Prochain rendez-vous dans 25 ans ?
Nous essayerons tous d'être là ....



Visite insolite au Musée Unterlinden de Colmar

Les autres photos sont visibles ici

C'est sous l'instigation de notre ami arcalien et trésorier du Musée, Robert SCHMITT, que nous avons eu,   exceptionnellement, le privilège de découvrir dans les réserves un florilège d'oeuvres et d'objets insolites .

Madame Pentxika de PAEPE, conservatrice en chef du Musée Unterlinden,  dirige la visite des réserves au deuxième étage du Musée en commençant par la présentation de la tête momifiée de  Pierre de Hagenbach...   Certitude - hypothèses ???


  • En 1469, l'archiduc Sigismond, qui représente l'empereur d'Allemagne en Alsace, a d'impérieux besoins d'argent. Charles le Téméraire lui consent un prêt mais réclame en gage une partie de la province. Dans la région concédée, il délègue un bailli, Pierre de Hagenbach. Sa cruauté est telle que les villes d'Alsace se hâtent de rembourser le Téméraire. Mais Hagenbach refuse de céder la place. Battu et fait prisonnier, il est condamné à avoir la tête tranchée. L'honneur de l'exécution revient au bourreau de Colmar. La tête de Hagenbach, momifiée, est conservée au musée d'Unterlinden, ainsi que le glaive du bourreau. (Source : Wikipédia)

j'ai obtenu de la part de Monsieur Benoît Belcourte, Attaché de conservation au Musée Unterlinden, la notice de l'expo "Histoire de squelettes" qui s'est tenue à Strasbourg en 2005 où la tête du bailli de Hagenbach était montrée. L'article complet , des plus intéressants, se trouve en cliquant ici



"" Qui fut Pierre de Hagenbach ?Né en 1423, originaire du village de Hagenbach où sa famille possédait un château, bailli de Charles le Téméraire en Alsace, ce chevalier sundgauvien fut détesté pour sa morgue et sa rigueur. Et en 1474, devant des milliers de spectateurs, le bourreau lui coupa la tête... la suite en cliquant ici





Elle a d'autres trésors intéressants à nous montrer et attire notre attention sur différents programmes de conservation ou de restauration. Captivant !

Nous descendons au premier étage où nous sommes confrontés à la beauté du Meuble  mémorial dédié à Joseph II, Empereur d’Autriche de 1765 à 1790, Allemagne ou Autriche, début du XIXe siècle. Le bâti de bois, les bronzes dorés, la pendule à automate et la boîte à musique ont été restaurés. Nous avons pu voir s'actionner, le mécanisme de ce meuble exceptionnel.

Plus loin,  nous découvrons Le Trésor des Trois Epis : Ce trésor fut découvert le 4 mai 1864 lors de travaux de nivellement de la place devant la chapelle Notre Dame des Trois Epis, enfermé dans un chaudron en  cuivre.  

Nous descendons au sous-sol dont les salles abritent la collection d'art moderne. (En attendant l'extension du Musée à l'automne 2013, la collection d'art moderne n'est pas visible en permanence). 
Cette collection donne à voir les grandes tendances des avant-gardes du XXe siècle, de l'après Seconde Guerre Mondiale et privilégie une relecture des peintres abstraits.
Nous sommes notamment restés un bon moment devant la belle tapisserie GUERNICA 1976 réalisée par  Jacqueline de la Baume-Dürrbach d'après le Chef d'oeuvre de Picasso.

Dans la salle où est exposé le Retable d'Issenheim  Madame Pentxika de PAEPE nous a amenés devant un retable et nous avons pu admirer la magie  de la restauration, vision étayée par un discours des plus passionnants. En cours de réalisation,  nous pourrons admirer dans le futur les résultats de ce travail fastidieux.

A côté du Retable d'Issenheim est installée une copie sculptée  pour les non-voyants réalisée par l'atelier du sculpteur Jean-Jacques ERNY de Colmar.

...  et c'est autour de la maquette de l'extension du Musée que nous avons pris connaissance du projet dont nous verrons l'achèvement en 2013.

"" Le projet d’extension du musée d’Unterlinden a été confié au cabinet d’architecture bâlois Herzog & De Meuron. Le futur musée s’étendra sur une surface globale de 7 900 m², comprenant l’actuel bâtiment, les anciens bains municipaux entièrement restructurés ainsi qu’un nouveau bâtiment en briques destiné à l’art du XXe siècle.
Trois temps architecturaux et muséologiques seront mis en valeur : la chapelle abritant le retable d’Issenheim de Matthias Grünewald et le cloître accueilleront les collections médiévales ; les anciens bains celles du XIXe siècle ; les collections du XXe siècle ainsi que les expositions temporaires seront présentées dans le nouveau bâtiment. ""

Après-midi culturelle bien remplie dans "notre"  très beau Musée Unterlinden. 

Merci Monique pour ces moments intenses et aussi ... merci au Comié pour le traditionnel pot de l'amitié qui nous a tous réunis autour du  jus de pomme et du non moins traditionnel gâteau à la cannelle dénommé, si je ne m'abuse, le "Langhopf" ???


La tête du Bailli de Hagenbach au Musée Unterlinden de Colmar



Très curieuse de l'histoire de cette tête momifiée,  à la suite d'une visite guidée du Musée Unterlinden de Colmar, j'ai obtenu de la part de Monsieur Benoît Belcourte, Attaché de conservation au Musée , la notice de l'expo "Histoire de squelettes" qui s'est tenue à Strasbourg en 2005 où la tête du bailli de Hagenbach était montrée. Je l'en remercie vivement et ai le plaisir de  partager cette  notice  avec les lecteurs du blog :

"" La tête momifiée dite de Hagenbach est l'une des pièces momifiées les plus anciennes conservées dans les collections régionales. Elle figure dès 1796 (18 brumaire de l'an V) parmi les collections de l'Ecole Centrale du Haut)-Rhin de Colmar, installée dans les bâtiments de l'ancien Collège National. Pièce emblématique d'un "premier musée national", cette tête momifiée symbolisait aussi les idées de la Révolution française, par cette mise en valeur du sort réservé à Pierre de Hagenbach, bailli de Charles le Téméraire décapité à Brisach en 1474 pour avoir abusé de son autorité. Même si l'origine de cette tête est certainement toute différente, elle demeure le rare exemple d'un procédé d'embaumement pratiqué durant le Moyen Âge.
La tête attribuée à Pierre de Hagenbach, associée à deux mains droite et gauche en connexion avec les os de l'avant-bras, ont fait l'objet d'une mise en scène lors de leur entrée dans les collections de l'Ecole centrale. L'un des commissaires chargé de la sauvegarde et de la conservation des oeuvres, Jean-Jacques Karpff, un ancien élève de l'atelier du peintre David, fit réaliser un support en bois de hêtre teinté en noir et une vitrine en verre qui ont contribué à mettre cette pièce en valeur. Elle constitue rapidement l'élément central des collections de curiosités censées rassembler le patrimoine scientifique du Haut-Rhin. Elle figure à nouveau dans la collection d'anatomie humaine et comparée  rassemblée par Charles-Frédéric Faudel dès 1860, mais son attribution à  Pierre de Hagenbach est déjà considérée comme douteuse. En 1872, la pièce est exposée dans les vitrines de la galeie Est du Musée de Colmar, à côté des préparations anatomiques des docteurs Puthod, Renard et Belin.

Coupée à la base du cou, la tête appartient à un homme mature. Les cheveux roux coupés courts, il présente une calvitie partielle et une petite moustache. Une plaie dans le cuir chevelu apparait au niveau du pariétal gauche. La peau présente un couleur foncée due à la dessiccation et l'adjonction probable de produits de conservation. Les avant-bras en connexion avec les mains présentent le même état de conservation,  à l'exception des radius et ulna qui ont subi un décharnement actif. La présence de petites incisons sur les diaphyses évoque en effet l'enlèvement volontaire de la peau et des muscles à ce niveau. La tête momifiée de Colmar, aujourd'hui conservée au Musée d'Unterlinden, a intrigué bon nombre d'observateurs et c'est le curé Rossmann de Brisach qui a apporté les informations les plus précises au sujet de sa véritable origine. La tête aurait été prise en 1796 par les armées françaises dans la cathédrale de Fribourg et déposée à Colmar la même année. En l'absence de toute réclamation, elle serait restée à Colmar depuis cette date, alors que d'autres pièces exigées par les Français ont été restituées en 1801 lors du traité de Lunéville. D'après les informations transmises par Rossmann, la tête appartient à un chevalier de l'Ordre de Malte ou du couvent des Hospitaliers de St Jean. Elle aurait été transportée dans la cathédrale de la ville à la suite de la destruction des églises et du couvent des Hospitaliers lors de l'agrandissement des fortifications de Fribourg par LOUIS XIV, après le traité de Nimègue. La tête et les bras étaient attribués à un chevalier décédé lors des croisades, après avoir été fait prisonnier par les Turcs qui lui auraient coupé la tête et les mains. Ces restes auraient été rendus, par dérision,  aux Croisés, probablement lors d'un siège.

Quelques remarques s'imposent après l'examen de la tête et des avant-bras. Il apparaît très clairement que la tête a fait l'objet d'une préparation assez complexe , qui ne permet plus de vérifier si la tête a été décapitée. En effet, bien que la peau soit conservée à la hauteur des vertèbres cervicales, ces dernières ont été retirées, ainsi que l'ensemble des tissus musculaires adhérents à ces os. Le trou occipital apparaît bien nettoyé et la cavité cérébrale ne présente aucun  résidu issu de décomposition du cerveau ou de la dure-mère. L'enlèvement du cerveau semble évident et il est fort probable que les vertèbres cervicales ont été retirées afin de ménager un accès direct au trou occipital. L'éviscération mise en évidence rappelle bien qu'il s'agit ici d'une mesure conservatoire. Il en va de même pour les membres supérieurs  dont le décharnement actif apparaît évident au niveau des diaphyses des os de l'avant-bras, alors que les mains ont subi une simple dessiccation. La couleur de la peau signale probablement l'utilisation de produits de conservation, comme le laisser supposer un résidu de produit svisible sur les dents. Mais ces produits ont pu être  appliqués lors de la première présentation de la pièce à Fribourg, ou bien en 1796 à Colmar.       
Ces observations peuvent être mises en relation avec un mode de conservation des corps pratiqué dès le 10e siècle. Il consistait à découper le corps en morceaux, afin de faciliter son transport et sa conservation. Aussi, bien que des pratiques d'embaumement soient déjà effectuées dès le Moyen-Age, ce mode conservatoire plus expéditif est surtout lié à la volonté de déplacer un corps sur une longue distance. Il en est ainsi pour le corps de l'Archevêque Regnaud de Cologne, décédé en 1176. En France, cette pratiqué nommée "mos teutonicus", n'apparaît que durant le 13e siècle, alors qu'elle est courante dans l'empire dès le 12e siècle, avant d'être interdite à tous les Chrétiens par une bulle de Boniface VIII en 1299. C'est probablement le fait de bouillir le corps qui a le plus choqué les esprits, ainsi que le morcellement du cadavre, incompatible avec les croyances religieuses. Si les mentions de corps bouillis, comme par exemple pour le roi Louis IX, ne permettent pas de préciser si toutes les parties du corps sont concernées par ce procédé, il est possible d'envisager d'autres méthodes de décharnement, comme celle pratiquée pour la tête de Colmar. Il reste à valider cette hypothèse par une datation radiochronologique, mais les observations laissées par Rossmann sont compatibles avec les pratiques conservatoires connues à la fin du Moyen Âge ""
Eric BOËS

Intéressant, non ? La tête sortira des réserves et sera exposée lors de l'achèvement de l'extension du Musée ( en 2014 ?  )