Au Tanet par le Schantzwasen

 
Par une belle journée d'été, un groupe de 28 randonneurs a quitté le lieudit "BODEN" (900 m d'altitude) pour se rendre au sommet du Tanet en passant par le Schantzwasen où un point de vue  nous a permis d'apercevoir les Falaises du Tanet.

Au sommet (1292 m d'altitude), un magnifique panorama sur 360° s'est offert à nous.

Nous avons suivi la ligne des crêtes jusqu'au drei Ecke, puis, descente avec  superbe vue sur le Lac Vert, pour arriver à l'Auberge "Gaertlesrain" (clic), où un menu marcaire nous attendait.

Qualité et service irréprochables !

Après le repas, descente rapide au Lac Vert avec tour du lac par un sentier pittoresque, remontée au Schantzwasen, puis retour au Boden.

La bonne humeur a régné tout au long de la journée, et la majeure partie des randonneurs a décidé de terminer la journée par un pot d'amitié à l'Auberge du Schantzwasen (clic)  (La ferme aux Rennes) où nous avons pu assister au nourrissage des Rennes  (importés de Finlande), par la fermière en tenue traditionnelle Laponaise avec explication sur la vie et la reproduction des rennes. (un site d'élevage jurassien (ici)


Sortie que les randonneurs doivent à Pierre Munch qui est également l'auteur de ce message. Les photos sont de Annie Erdinger.

Du Gaschney vers le Hohneck et retour ....



C'est l'été ... magnifique soleil, un petit vent bien agréable et la température idéale pour aller randonner dans les Vosges ...
Les photos en cliquant ici
Nous sommes partis du parking de la station  du Gaschney (altitude 995 mètres),  départ pour des randonnées de toutes difficultés. Aujourd'hui nous sommes montés vers le Hohneck, un des sites les plus prestigieux des Vosges.  Un sentier très  raide nous  a amenés au Restaurant Schallern. Après l'effort une halte s'impose : discussion avec le nouveau propriétaire et quelques photos !

Puis nous avons emprunté un petit sentier derrière le restaurant (direction Schaeffertal - bâtisse avec des jolis volets bleus ! 1228 m d'altitude).  (GR 5 - rectangle rouge).
Comme nous étions courageux et le beau temps s'y prêtant, nous avons entamé la côte vers le Sommet du Hohneck (1363 mètres).  Le nom " Hohneck " provient de " Hoh " qui signifie "sommet" et du celtique " eck " qui signifie " pointu ". Il domine la crête qui sépare l'Alsace de la Lorraine (la suite ici).

Quelques pauses nous ont permis de contempler les vues exceptionnelles qui s'offraient à nous : le Grand Ballon , les Trois Fours … et au loin dans la brume les Alpes suisses. Nous avons rencontré un jeune chamois. Très blasé  il n'a même pas daigné prendre la fuite. Nous l'avons observé  et pris en photo.
Petite halte à l'Hôtel "Le Sommet du Hohneck" (clic) 
Pour le retour au Gaschney, nous avons emprunté un large sentier de pierres qui nous a rapidement amenés au parking du Gaschney.

Et voici la légende du Hohneck :

""  Une légende raconte que lors de la retraite de Russie par les troupes de Napoléon et de l'invasion de la France par les troupes étrangères vivait dans une chaumière sur les flancs du Hohneck un charbonnier avec sa femme et ses trois enfants. Les Cosaques qui occupaient la région avaient décidé de pourchasser les résistants et massacraient la population.
Lorsqu'ils rentrèrent le soir après une journée de travail en forêt, le couple découvrit dans leur maison leurs enfants assassinés.
La femme mit alors ses plus beaux habits, remplit son panier de pommes de terre et y ajouta quelques fleurs d'aconit qu'elle cueillit en descendant vers le Collet où campaient les Cosaques. Arrivée au campement, elle leur proposa de leur faire à manger. Le lendemain il n'y avait plus que des cadavres de Cosaques autour du feu, et au fond de la marmite on pouvait voir les fleurs bleues d'aconit. ""
En conclusion de cet article je citerai l' "Eloge de la Marche à pied" de David Le Breton :

« Jouissance du temps, des lieux, la marche est une dérobade, un pied de nez à la modernité. Elle est un chemin de traverse dans le rythme effréné de nos vies, une manière propice de prendre de la distance et d’affûter ses sens »

Merci Robert et Eugène , nos guides de la journée ...

Randonnées sur les sentiers des douaniers de Bretagne



Par une belle journée, un groupe de 36 randonneurs de l'ARCAL a quitté l'Alsace, destination CARNAC en Bretagne pour 7 jours de randonnées, découvertes et visites.

L'article ci-dessous ainsi que les photos (cliquez ici) sont de notre ami Pierre Munch, participant au voyage.

"" Nous avons pu admirer et découvrir mille et une facettes du nord au sud de cette belle région.

- les Landes de la Côte Sauvage,

- la Pointe du Raz sous la tempête avec ses criques, falaises, ports pittoresques …

- les îles du Golfe du Morbihan lors d'une mini croisière "Nous étions tous devenus des moines" !

- Océanopolis à Brest,

- découverte du coeur de la Bretagne avec ses forêts mystérieuses - ses enclos paroissiaux et ses magnifiques cathédrales (Pleben, Guimillau …),

- et en final la superbe côte de granit rose.

Notre guide Christian a su jongler avec le soleil et la pluie en modifiant judicieusement ses programmes  afin de nous faire découvrir les paysages dans les meilleures conditions.

Nous l'en remercions chaleureusement.

La bonne humeur était de mise pendant tout le séjour.

Merci à tous les organisateurs de ce voyage. ""


Et pour les nostalgiques de la Bretagne, un petit montage vidéo (images et une jolie musique bretonne) sur Youtube (cliquez ici)

Le Château du Hohlandsbourg ou Hohlandsberg en Alsace



Aujourd'hui nous étions au Hohlandsbourg (clic) : Visite guidée et conférence !

Situé sur une colline, dominant la région de Colmar et la route vers Munster, le château du Hohlandsbourg, restauré depuis une quinzaine d'années, est devenu l'une des ruines les plus intéressante à découvrir.
Etroitement lié à l'histoire de la ville de Colmar, il a été jusqu'à son démantèlement pendant la guerre de Trente ans, un des principaux châteaux forts d'Alsace. Ses imposantes ruines consolidées sous Napoléon III, semblaient vouées à une lente disparition, lorsqu'intervint le Conseil Général du Haut-Rhin en 1985 qui devint propriétaire du site. Le Château est classé au titre des monuments historiques (1840).

Une charmante jeune femme, fort passionnée et portant tenue moyenâgeuse, nous a guidés dans le site. 
Nous avons  découvert le jardin médiéval soigneusement compartimenté (légumes, plantes condimentaires ...) et qui tente de recréer "l'ambiance générale" d'un jardin du moyen-âge. 
Nous sommes montés sur le chemin de ronde qui fait  le tour complet de la grande enceinte du XIIIe siècle. Superbe vision panoramique de l'ensemble du site : vue à 360° sur la plaine d'Alsace, le Massif vosgien, la Forêt Noire et les Alpes bernoises.
Le chemin de ronde conserve des vestiges de merlons, témoins du crénelage qui équipait l'ouvrage avancé lors de sa construction au XVIe siècle, une Poterne surmontée d'une échauguette, le bastion  doté de bouches à feu soigneusement disposées (construit au XVIe siècle par Lazare de Schwendi),  des chambres de tir aménagées dans l'épaisseur de la courtine.... Du haut de l'enceinte vue sur la grande cour (ou basse-cour) comportant un puits taillé dans le granite, les dépendances et les écuries, les logis remaniés au XVe et XVI e siècles et en face de nous l'Oberschloss, construit sur le rocher, qui est le coeur fortifié du château.

Bel exemple de l'évolution de l'architecture militaire en Alsace jusqu'à la guerre de Trente ans....

Quelques photos complémentaires prises lors de la visite (cliquez ici)


Petite pause : traditionnel pot de l'amitié - buffet dressé dans la cour ..

... suivie de la conférence programmée et tenue par notre amie arcalienne, Suzanne Haldenwang, suppléante du conférencier Christian Wilsdorf, absent pour raisons de santé.
La directrice du Hohlandsbourg nous souhaite la bienvenue et nous parle entre autres des différents projets qui doivent s'étaler sur les trois prochaines années :  expositions temporaires et permanentes- muséographie - taverne - restauration - salles pédagogiques - théâtre de plein-air pouvant accueillir 150 personnes - boutiques -  amélioration du parvis (entrée du château) avec pour objectif d'atteindre d'ici trois ans 75000 visiteurs  (contre 14000 en 2009). 
" Le Château appartient à la population qui doit venir massivement le visiter " nous dit-elle en conclusion .
La parole est donnée à Suzanne Haldenwang qui base sa conférence sur les deux grandes périodes déterminantes du  Hohlandsbourg : l'époque féodale et la guerre de 30 ans. Nous sommes tout ouïe et ne perdons un mot de cet intéressant discours.  Suzanne nous recommande la lecture de l'excellent livre de Christian Wilsdorf  et  Paul Eschbach "Le Château du Hohlandsbourg" - éditions Coprur Eds
Nous l'applaudissons bien fort et la remercions pour cette amicale prestation qu'elle conclut également par ces mots simples :

" Le Hohlandsbourg est un Lieu de mémoire, un lieu de culture,  d'animations et  de détente pour petits et grands"

Nous sommes bien d'accord avec elle et nous promettons tous de revenir très prochainement au Hohlandsbourg.

Dans le Kaiserstuhl (Pays de Bade en Allemagne)

Cliquez sur les photos pour les agrandir

Aujourd'hui, c'est François qui nous a guidés dans le Kaiserstuhl.
 
"" Le Kaiserstuhl ( le trône de l'empereur) est un massif d'origine volcanique situé en Allemagne, dans le land du Bade Wurtemberg et à quelques bornes de la frontière française (au niveau de Neuf-Brisach pour la partie sud et de Marckolsheim pour la partie nord).



A Breisach (en Brisgau) (après la frontière franco-allemande) nous avons pris la direction Ihringen, puis direction le Kaiserstuhl. Après une dizaine de kilomètres , un panneau (sur la gauche) indique le "Lilienhof". Sur 3 km environ, la route, en montée constante atteint le restaurant "Le Lilienhof" (parking randonneurs). Une jolie fontaine en décore la vieille cour. Les anciens bâtiments ont été rénovés dans les années 80. Dans le bâtiment principal se trouvent une salle de conférences, ainsi qu'un restaurant pouvant accueillir les groupes de voyageurs et randonneurs. Une grande aire de jeux permet aux enfants de s'ébattre pendant que les parents se rafraîchissent sur une accueillante terrasse ombragée.
Le Lilienthal a été acheté en 1957 par l'Administration forestière d'Etat au fin d'essais pour la culture des plantes et de l'arboretum (collection d'arbres rares). 225 ha de vergers à graines, arboretum, arbres clonés, essais d'arbustes, champs, huttes, des étangs de pêche et aires de jeux sont mis à la disposition des randonneurs.
Le splendide arboretum en début de randonnée nous a permis d'admirer les hêtres, les peupliers, les trembles, les gingkos, les chênes ...  une réelle immersion dans un monde de verdure.
L'un des principaux attraits du Lilienthal est d'ailleurs la forêt de Séquoias géants dont les graines viennent directement de Californie. En 1956 ils ont été semés au "Fasanengarten" à Stuttgart puis plantés au Lilienthal sur une superficie de 1,2 ha. En 1992 les arbres ont atteint une moyenne de 22 mètres de haut. Certains spécimens ont dû être enlevés pour faire place à d'autres spécimens. 
 Le sentier entre les arbres "Reedwood" nous a amené dans un univers unique plein de "tiges rouge-brun".
Au Lilienthal croissent également vingt différents types d'orchidées. Ils se développent principalement dans les prairies sèches, richement éclairées par le soleil. Leurs périodes de floraisons s'étalant de Mai à Août, nous avons pu apprécier leur diversité et leurs coloris chatoyants.  Un panneau explicatif demande au promeneur le respect de l'endroit.

En accélérant nos pas nous avons emprunté le chemin creux romantique pour atteindre, après une montée relativement raide, le "Neunlindenturm" sur le Totenkopf (tête de mort) à 557 mètres d'altitude, d'où nous avons pu profiter d'une vue du Brisgau, le Tuniberg ainsi que la région orientale du Kaiserstuhl. Magnifique panorama !

Au restaurant "Gastaus Lenzenberg" à IHRINGEN  nous attendait le menu choisi par François et Marie-Jeanne :

Salade ou potage
Escalope avec spätzeles (ou en option "les Sürleverle avec Gébredeldi"
Coupe de fruits glacée (ou en option "Forêt Noire")

Nous avons réjoui nos papilles sur une terrasse ombragée avec vue sur le kaiserstuhl. Puis nous sommes redescendus vers le Lilienhof par un très agréable sentier en retrouvant les particularités de l'arboretum .

Le circuit totalisait une quinzaine de kilomètres. Belle randonnée ! Bonne fatigue ! Et le soleil était de la partie.

Voici l'album-photos de la journée en cliquant ici
Nous remercions François et Marie-Jeanne pour l'organisation impeccable de cette journée !

Nota : Le Lilienthal est également magnifique en automne ainsi qu'en hiver sous la neige.

Sur le sentier de la Paix à Riedwihr - Déjeuner "A la Truite" à Illhaeusern



"" En 1776  fut construite la première église Saint Marguerite, améliorée en 1863-64 avec un clocher de style néo baroque appelé clocher à bulle.
En1882, des travaux de réparation et d'entretien furent  entrepris avec la modification du clocher. De style néo-gothique, il mesurera désormais 49 mètres de haut.
Nota :
Enfant de Riedwihr, le père capucin Augustin Meyer, est une  figure emblématique qui a érigé sa foi et son courage contre l'occupant nazi. La commune lui en est reconnaissante et s'évertue à pérenniser sa mémoire. ""



C'est avec Monsieur Pierre Gradoz, naturaliste,  que nous avons parcouru sur environ 7 km le sentier de la Paix à Riedwihr (Enseignant de formation,  Pierre Gradoz a toujours eu la passion de la nature. Ancien Président de la Société d'Histoire Naturelle, il est un ornithologue de réputation mondiale).

Ce sentier fut le témoin  de combats inhumains qui eurent lieu du 25 au 30 janvier 1945 lors de la libération du village de Jebsheim. Début de la bataille le 25 janvier 19445 à 2 h 30. Plus de 2000 blessés et 1034 tués, soit 1 mort toutes les 15 minutes.
Nous démarrons la promenade par une  petite pensée pour tous ces jeunes soldats morts au combat.


Au fil de la promenade, Monsieur Gradoz a su partager avec nous sa passion de la nature ! Des arrêts bien programmés nous ont fait découvrir les arbres à l'orée de la forêt, entre autres des cornouillers, saules argentés, sureaux, érables champêtres, merisiers sauvages, prunus ...... , des plantes telles que la Valériane, la Camomille, la Matricaire, le Cabaret des Oiseaux, Le Rieth (roseau du Ried),  la scirpe qui servait à rempailler les chaises, l'Iris (à ne pas confondre avec les Lys), les oeillets sauvages et j'en passe ... ; des doryphores nous été présentés dans un immenses champs de pommes de terre. La plume d'un héron cendré a retenu notre attention et nous avons  pu admirer par ailleurs les jolies plumes d'un faisan, victime malheureuse d'un prédateur.

C'est à mi-chemin  de ce circuit naturaliste que nous sommes arrivés dans le "Jardin de mémoire et de Paix".

"" Commune de Jebsheim

Ce jardin se trouve implanté sur le site de l'ancien moulin de la famille de Berckheim, lieu de recueillement et de prière en mémoire à toutes les victimes civiles et militaires disparues lors de la guerre de 1939-1945.

Deux mémoriaux ont été édifiés.

Le mur du souvenir à la mémoire et en hommage aux Alsaciens et Mosellans victimes de la guerre en violation du droit international.
La Croix de la Paix et de la Réconciliation des trois pays belligérants, FRANCE, U.S.A., ALLEMANGNE et en respect du millier de soldats disparus en janvier 1945 en ce lieu.

La Croix du Moulin de Jebsheim

Ce mémorial, érigé à l'emplacement de l'ancien moulin détruit pendant la bataille , doit rappeler les durs combats qui ont du lieu sur le territoire de Jebsheim, faisant plus de 900morts et plus de 2000 blessés (Américains, Français, Allemands et Autrichiens) du 25 au 30 janvier 1945....  ""


Rencontre dans un pré d'une magnifique jument avec son petit poney, repos à côté d'une maison forestière, lecture de panneaux explicatifs ... et nous voilà de retour à nos voitures. Le responsable de cette sortie a réservé pour nous la salle à manger du premier étage du Restaurant  "A la Truite "à Illhaeusernn (dont le site ici). 
Et voici le menu concocté, pour notre plus grand plaisir,   par le chef du restaurant :

Velouté d'asperges du pays
Truite au bleu du vivier
Pommes vapeur
Fraises Melba
Le tout accompagné du "Goldtroepfel" de Lorentz (Bergheim)


Au cours de ce délicieux repas, Monsieur Jean Paul Meinrad,  maire honoraire de Illhaeusern, en tant que connaisseur averti,  nous a parlé de l'histoire de l'Ill.
Ancien village de bateliers et de pêcheurs, Illhaeusern tient son nom de l’Ill, rivière qui traverse la commune.
Illhaeusern sur Wikipédia en cliquant  ici.

Un  petit tour du côté de cette rivière mythique a complété la journée si riche en découvertes.

et bien d'autres photos encore,  en cliquant ici


Nous remercions tout spécialement Gérard Gallion qui a su  préparer la sortie et la mener à bien.