Lac Noir, Lac du Forlet, auberge Musmiss ....


Les deux guides de la journée "trinquent"


Cette sortie pédestre a amené les Arcaliens de Colmar au Lac Noir, au Lac du Forlet et c'est à l'Auberge Musmiss qu'ils ont partagé le menu choisi par le guide Bernard Schott.

Potage
Tourte crudités
Roïgabrageldi - Viande fumée

Fromage ou dessert


D'une ancienne ferme bâtie par son arrière grand-père, Thierry a aménagé dans un cadre rustique et convivial la dernière née des fermes-auberges vosgienne 'le Musmiss'.
On peut profiter de sa vue panoramique sur les crêtes vosgienne et les Alpes.

Ils sont  une quinzaine et d'après les photos de D. Malgras(cliquez ici) on se rend bien compte que le temps est superbe, les sourires et la bonne humeur semblent régner, ce qui n'est pas étonnant !  les marcheurs arcaliens se sentent à l'aise sur les sentiers Vosgiens et l'amitié régnant,  l' ambiance de mise est assurée !



Petit Diaporama de  Annie Erdinger
Merci "aux deux Bernard" qui ont assuré cette avant-dernière marche (c'est au Pot-au-Feu que les marcheurs randonneront au-dessus de Landersen .... et ce sera la dernière marche de la saison eh oui ! l'hiver approche à grands pas)


Revue Arcalienne selon François Loewert



C'est notre ami François Loewert, dirigeant de la Chorale Arcalienne de Colmar et créateur du DVD "Revue Arcalienne",  qui résume, en un ingénieux montage d' images et de chansons,  les diverses activités au sein de la délégation  Arcal de COLMAR. Travail fastidieux qui n'est pas "reconnu" à sa juste valeur par "Youtube" mais que  j'ai néanmoins plaisir à partager avec les lecteurs du blog.

Je vous laisse écouter ..


Et des souvenirs en musique sur le même DVD


Bravo et merci François !!!


ARCAL COLMAR fête ses 25 ans ....



...  et ça se passe à l'Espace Rive Droite (clic) à Turckheim.

Dans cet article je ne pourrai hélas pas parler en mon nom mais je reprendrai simplement et rapidement, en petit rappel,  l'odre du jour qui, selon témoignages de mes proches, s'est déroulé dans les conditions les plus favorables au grand bonheur de Arcaliens présents ; les photos de Jean Foessel et de Roger Birgle  se trouvent en cliquant
ici
et encore celles de Germaine BOSCH  qui  se trouvent ici
L'accueil avec le verre de l'amitié a précédé la cérémonie officielle en présence de M. Albert RITTER, Président de l'ARCAL,  cérémonie résumée par un article paru dans l "ALSACE " et que je reproduis ci-dessous :
"" La délégation colmarienne de l'Arcal a fêté hier son quart de siècle à l'Espace Rive droite à Turckheim. 
Ils étaient 32 le 18 mars 1986 au restaurant de la Fecht à Colmar, pour créer l'antenne colmarienne avec Damien Cattaneo. Ils étaient 240 annoncés pour le repas d'anniversaire hier à Turckheim. 

L'antenne colmarienne a connu des débuts laborieux avec des moyens modestes. Mais dés le départ, des bénévoles ont su se dévouer pour susciter la responstabilité collective et sortir les retraités de leur isolement. 
De relais en tandem 
1992: achat du premier ordinateur et mise à disposition par la Ville d'un local à la Manufacture, à raison d'un jour par semaine; la délégation comptait alors 200 
membres. En 1999, l'Arcal installe son siège au foyer Sainte-Marie. En 2000 .
L'Arcal, qui fêtait hier ses 25 ans à Turckheim, a mis à l'honneur dix de ses piliers. 

Damien Cattaneo trouve un successeur en Alain Biessy, parti pour deux mandats de trois ans. Le nombre d'adhérents passe progressivement de 350 à 550. Le comité met en place des groupes de travail (six en 2004). 

En mars 2006, Alain Biessy passe le relais àJean-Paul Sitter à Thierenbach. Ce dernier crée de nouvelles activités et propose à Jean Vogeleisen de diriger la délégation  colmarienne en tandem. 

Hommage et cadeaux 
A l'occasion de ce 25e anniversaire, un hommage spécial a été rendu aux anciens de l'Archal, Damien Cataneo, Jean Glenat, Ulrich Rattke, Madeleine lefevre, ainsi qu'àtous ceux qui ont fait l'histoire de la délégation. 

Des cadeaux ont été remis à Huguette Watin, Alain Biessy, Marie-Thérèse Moll, André Roussel, Roger Birgle, Germaine Gindelsperger, Maguy Wirth, Fernand Fuhrmann, Monique Roth et Eugène Simon. 

Depuis, le tandem a travaillé : étoffer le comité et  développer les groupes de travail qui mobilisent aujourd'hui plus de 60 bénévoles. Les investissements se sont traduits par un nouveau siège, un secrétariat avec des moyens modernes et un dévouement exemplaire, à l'image de celui de Madeleine Lefevre, hélas récemment décédée. 

La taille critique ?  
 En quittant son mandat de  Délégué, Alain Biessy en 2006 avait mis un petit bémol devant l'effectif croissant de la délégation en signalant qu'avec 500 membres, elle avait atteint la taille critique et l'a rappelé hier à Jean-Paul Sitter, avec un clin d'oeil. Il a conclu son intervention en citant le président fondateur, Damien Cattaneo: "A l'Arcal se nouent de belles et durables amitiés, se partagent des moments inoubliables de joies et de découvertes, s'atténuent bien des tristesses et des solitudes "

L'Arcal Colmar compte 683 membres  au 30 septembre de cette année , 683 membres, dont 544 (79,6 %j ont participé à au moins une activité. L'amicale a à son actif 214 activités réalisées en 2011. Ils sont 36 pratiquant la belote, le tarot ou les échecs ; 27 pour le bridge; 258 pour les conférences découvertes ; 15 pour l'informatique et 13 pour la mémoire, à l'Espace Bel Age 59 intéressés par l'écologie; 61 par les randonnées du mercredi après-midi et 11 par les sorties du 3e jeudi matin; 300 par les rencontres festives; 178 par les sorties culturelles, 218 par les sorties d'un jour, 125 par les sorties pédestres, 21 par les  sorties vélo, 72 par les voyages.  ""

La chorale ARCAL COLMAR était présente et a,  une fois de plus,  animé le moment par ses chants bien rodés. Merci à tous et ...  au dirigeant, François !
C'est Joël JAMM , chef du Raison d'Or à Zimmerbach, qui a réjoui les palais par son menu hautement élaboré :

Dôme de merlan aux crevettes
Salade de jeunes pousses
Sauce cocktail

Croustillant de Sol l'y laisse de dinde aux pommes
Sauce normande

Torche aux marrons

repas pris dans l'ambiance légendaire  des rendez-vous arcaliens ! 

Et c'est le spectacle cabaret par Jean-Marie ARRUS(clic) du 25ème anniversaire qui a clôturé cette mémorable journée !  Toujours et encore des histoires. Du rire et de l'humour.



Jean-Marie Arrus joue avec le verbe comme il joue de son physique tout en rondeur. Tout le monde en prend pour son grade, sans agressivité ni méchanceté gratuite.

Journée réussie ! Prochain rendez-vous dans 25 ans ?
Nous essayerons tous d'être là ....



Visite insolite au Musée Unterlinden de Colmar

Les autres photos sont visibles ici

C'est sous l'instigation de notre ami arcalien et trésorier du Musée, Robert SCHMITT, que nous avons eu,   exceptionnellement, le privilège de découvrir dans les réserves un florilège d'oeuvres et d'objets insolites .

Madame Pentxika de PAEPE, conservatrice en chef du Musée Unterlinden,  dirige la visite des réserves au deuxième étage du Musée en commençant par la présentation de la tête momifiée de  Pierre de Hagenbach...   Certitude - hypothèses ???


  • En 1469, l'archiduc Sigismond, qui représente l'empereur d'Allemagne en Alsace, a d'impérieux besoins d'argent. Charles le Téméraire lui consent un prêt mais réclame en gage une partie de la province. Dans la région concédée, il délègue un bailli, Pierre de Hagenbach. Sa cruauté est telle que les villes d'Alsace se hâtent de rembourser le Téméraire. Mais Hagenbach refuse de céder la place. Battu et fait prisonnier, il est condamné à avoir la tête tranchée. L'honneur de l'exécution revient au bourreau de Colmar. La tête de Hagenbach, momifiée, est conservée au musée d'Unterlinden, ainsi que le glaive du bourreau. (Source : Wikipédia)

j'ai obtenu de la part de Monsieur Benoît Belcourte, Attaché de conservation au Musée Unterlinden, la notice de l'expo "Histoire de squelettes" qui s'est tenue à Strasbourg en 2005 où la tête du bailli de Hagenbach était montrée. L'article complet , des plus intéressants, se trouve en cliquant ici



"" Qui fut Pierre de Hagenbach ?Né en 1423, originaire du village de Hagenbach où sa famille possédait un château, bailli de Charles le Téméraire en Alsace, ce chevalier sundgauvien fut détesté pour sa morgue et sa rigueur. Et en 1474, devant des milliers de spectateurs, le bourreau lui coupa la tête... la suite en cliquant ici





Elle a d'autres trésors intéressants à nous montrer et attire notre attention sur différents programmes de conservation ou de restauration. Captivant !

Nous descendons au premier étage où nous sommes confrontés à la beauté du Meuble  mémorial dédié à Joseph II, Empereur d’Autriche de 1765 à 1790, Allemagne ou Autriche, début du XIXe siècle. Le bâti de bois, les bronzes dorés, la pendule à automate et la boîte à musique ont été restaurés. Nous avons pu voir s'actionner, le mécanisme de ce meuble exceptionnel.

Plus loin,  nous découvrons Le Trésor des Trois Epis : Ce trésor fut découvert le 4 mai 1864 lors de travaux de nivellement de la place devant la chapelle Notre Dame des Trois Epis, enfermé dans un chaudron en  cuivre.  

Nous descendons au sous-sol dont les salles abritent la collection d'art moderne. (En attendant l'extension du Musée à l'automne 2013, la collection d'art moderne n'est pas visible en permanence). 
Cette collection donne à voir les grandes tendances des avant-gardes du XXe siècle, de l'après Seconde Guerre Mondiale et privilégie une relecture des peintres abstraits.
Nous sommes notamment restés un bon moment devant la belle tapisserie GUERNICA 1976 réalisée par  Jacqueline de la Baume-Dürrbach d'après le Chef d'oeuvre de Picasso.

Dans la salle où est exposé le Retable d'Issenheim  Madame Pentxika de PAEPE nous a amenés devant un retable et nous avons pu admirer la magie  de la restauration, vision étayée par un discours des plus passionnants. En cours de réalisation,  nous pourrons admirer dans le futur les résultats de ce travail fastidieux.

A côté du Retable d'Issenheim est installée une copie sculptée  pour les non-voyants réalisée par l'atelier du sculpteur Jean-Jacques ERNY de Colmar.

...  et c'est autour de la maquette de l'extension du Musée que nous avons pris connaissance du projet dont nous verrons l'achèvement en 2013.

"" Le projet d’extension du musée d’Unterlinden a été confié au cabinet d’architecture bâlois Herzog & De Meuron. Le futur musée s’étendra sur une surface globale de 7 900 m², comprenant l’actuel bâtiment, les anciens bains municipaux entièrement restructurés ainsi qu’un nouveau bâtiment en briques destiné à l’art du XXe siècle.
Trois temps architecturaux et muséologiques seront mis en valeur : la chapelle abritant le retable d’Issenheim de Matthias Grünewald et le cloître accueilleront les collections médiévales ; les anciens bains celles du XIXe siècle ; les collections du XXe siècle ainsi que les expositions temporaires seront présentées dans le nouveau bâtiment. ""

Après-midi culturelle bien remplie dans "notre"  très beau Musée Unterlinden. 

Merci Monique pour ces moments intenses et aussi ... merci au Comié pour le traditionnel pot de l'amitié qui nous a tous réunis autour du  jus de pomme et du non moins traditionnel gâteau à la cannelle dénommé, si je ne m'abuse, le "Langhopf" ???


La tête du Bailli de Hagenbach au Musée Unterlinden de Colmar



Très curieuse de l'histoire de cette tête momifiée,  à la suite d'une visite guidée du Musée Unterlinden de Colmar, j'ai obtenu de la part de Monsieur Benoît Belcourte, Attaché de conservation au Musée , la notice de l'expo "Histoire de squelettes" qui s'est tenue à Strasbourg en 2005 où la tête du bailli de Hagenbach était montrée. Je l'en remercie vivement et ai le plaisir de  partager cette  notice  avec les lecteurs du blog :

"" La tête momifiée dite de Hagenbach est l'une des pièces momifiées les plus anciennes conservées dans les collections régionales. Elle figure dès 1796 (18 brumaire de l'an V) parmi les collections de l'Ecole Centrale du Haut)-Rhin de Colmar, installée dans les bâtiments de l'ancien Collège National. Pièce emblématique d'un "premier musée national", cette tête momifiée symbolisait aussi les idées de la Révolution française, par cette mise en valeur du sort réservé à Pierre de Hagenbach, bailli de Charles le Téméraire décapité à Brisach en 1474 pour avoir abusé de son autorité. Même si l'origine de cette tête est certainement toute différente, elle demeure le rare exemple d'un procédé d'embaumement pratiqué durant le Moyen Âge.
La tête attribuée à Pierre de Hagenbach, associée à deux mains droite et gauche en connexion avec les os de l'avant-bras, ont fait l'objet d'une mise en scène lors de leur entrée dans les collections de l'Ecole centrale. L'un des commissaires chargé de la sauvegarde et de la conservation des oeuvres, Jean-Jacques Karpff, un ancien élève de l'atelier du peintre David, fit réaliser un support en bois de hêtre teinté en noir et une vitrine en verre qui ont contribué à mettre cette pièce en valeur. Elle constitue rapidement l'élément central des collections de curiosités censées rassembler le patrimoine scientifique du Haut-Rhin. Elle figure à nouveau dans la collection d'anatomie humaine et comparée  rassemblée par Charles-Frédéric Faudel dès 1860, mais son attribution à  Pierre de Hagenbach est déjà considérée comme douteuse. En 1872, la pièce est exposée dans les vitrines de la galeie Est du Musée de Colmar, à côté des préparations anatomiques des docteurs Puthod, Renard et Belin.

Coupée à la base du cou, la tête appartient à un homme mature. Les cheveux roux coupés courts, il présente une calvitie partielle et une petite moustache. Une plaie dans le cuir chevelu apparait au niveau du pariétal gauche. La peau présente un couleur foncée due à la dessiccation et l'adjonction probable de produits de conservation. Les avant-bras en connexion avec les mains présentent le même état de conservation,  à l'exception des radius et ulna qui ont subi un décharnement actif. La présence de petites incisons sur les diaphyses évoque en effet l'enlèvement volontaire de la peau et des muscles à ce niveau. La tête momifiée de Colmar, aujourd'hui conservée au Musée d'Unterlinden, a intrigué bon nombre d'observateurs et c'est le curé Rossmann de Brisach qui a apporté les informations les plus précises au sujet de sa véritable origine. La tête aurait été prise en 1796 par les armées françaises dans la cathédrale de Fribourg et déposée à Colmar la même année. En l'absence de toute réclamation, elle serait restée à Colmar depuis cette date, alors que d'autres pièces exigées par les Français ont été restituées en 1801 lors du traité de Lunéville. D'après les informations transmises par Rossmann, la tête appartient à un chevalier de l'Ordre de Malte ou du couvent des Hospitaliers de St Jean. Elle aurait été transportée dans la cathédrale de la ville à la suite de la destruction des églises et du couvent des Hospitaliers lors de l'agrandissement des fortifications de Fribourg par LOUIS XIV, après le traité de Nimègue. La tête et les bras étaient attribués à un chevalier décédé lors des croisades, après avoir été fait prisonnier par les Turcs qui lui auraient coupé la tête et les mains. Ces restes auraient été rendus, par dérision,  aux Croisés, probablement lors d'un siège.

Quelques remarques s'imposent après l'examen de la tête et des avant-bras. Il apparaît très clairement que la tête a fait l'objet d'une préparation assez complexe , qui ne permet plus de vérifier si la tête a été décapitée. En effet, bien que la peau soit conservée à la hauteur des vertèbres cervicales, ces dernières ont été retirées, ainsi que l'ensemble des tissus musculaires adhérents à ces os. Le trou occipital apparaît bien nettoyé et la cavité cérébrale ne présente aucun  résidu issu de décomposition du cerveau ou de la dure-mère. L'enlèvement du cerveau semble évident et il est fort probable que les vertèbres cervicales ont été retirées afin de ménager un accès direct au trou occipital. L'éviscération mise en évidence rappelle bien qu'il s'agit ici d'une mesure conservatoire. Il en va de même pour les membres supérieurs  dont le décharnement actif apparaît évident au niveau des diaphyses des os de l'avant-bras, alors que les mains ont subi une simple dessiccation. La couleur de la peau signale probablement l'utilisation de produits de conservation, comme le laisser supposer un résidu de produit svisible sur les dents. Mais ces produits ont pu être  appliqués lors de la première présentation de la pièce à Fribourg, ou bien en 1796 à Colmar.       
Ces observations peuvent être mises en relation avec un mode de conservation des corps pratiqué dès le 10e siècle. Il consistait à découper le corps en morceaux, afin de faciliter son transport et sa conservation. Aussi, bien que des pratiques d'embaumement soient déjà effectuées dès le Moyen-Age, ce mode conservatoire plus expéditif est surtout lié à la volonté de déplacer un corps sur une longue distance. Il en est ainsi pour le corps de l'Archevêque Regnaud de Cologne, décédé en 1176. En France, cette pratiqué nommée "mos teutonicus", n'apparaît que durant le 13e siècle, alors qu'elle est courante dans l'empire dès le 12e siècle, avant d'être interdite à tous les Chrétiens par une bulle de Boniface VIII en 1299. C'est probablement le fait de bouillir le corps qui a le plus choqué les esprits, ainsi que le morcellement du cadavre, incompatible avec les croyances religieuses. Si les mentions de corps bouillis, comme par exemple pour le roi Louis IX, ne permettent pas de préciser si toutes les parties du corps sont concernées par ce procédé, il est possible d'envisager d'autres méthodes de décharnement, comme celle pratiquée pour la tête de Colmar. Il reste à valider cette hypothèse par une datation radiochronologique, mais les observations laissées par Rossmann sont compatibles avec les pratiques conservatoires connues à la fin du Moyen Âge ""
Eric BOËS

Intéressant, non ? La tête sortira des réserves et sera exposée lors de l'achèvement de l'extension du Musée ( en 2014 ?  )



Circuit des fermes auberges sous le Petit Ballon

Nous arrivons sur les Chaumes
Nous étions une vingtaine  pour cette avant-dernière marche  de la saison.
Départ à l'Auberge du Boenlesgrab, direction Strohberg. C'est Pierre Munch qui nous guide :
La montée est agréable et nous ne peinons pas, d'autant plus que le temps est idéal pour cette "arrière-saison". Nous n'y croyions pas ce Week-end, mais aujourd'hui  le soleil est bien là et le ciel est bleu. Le bonheur !

Premier petit arrêt, histoire d'enlever nos polaires, reprendre des forces et nous désaltérer ; nous rencontrons de très jolies Vosgiennes qui placidement nous regardent passer, puis nous arrivons  à la Ferme-Auberge Strohberg. 



Pas de chance : jour de fermeture le mardi ! nous n'aurons donc pas notre petit café. Quelques photos ; la vue est d'ailleurs magnifique.


Nous reprenons le sentier vers le Kahlen Wasen ; nous contournons la Ferme Auberge Kahlenwasen et c'est par les chaumes que nous atteignons la Ferme Auberge Buchwald  où nous déjeunons.

 Au menu :
Potage
Terrine, Crudités
Boeuf Braisé - spätzle
Dessert au choix 

Tout est bon et aujourd'hui les hommes "majoritaires" n'ont pas oublié les petites fioles à Schnapps . Donc les marcheuses ne seront pas privées du traditionnel "canard".


Bernard nous communique les dates et "guides chargés de mission-randos du mercredi après-midi" pour les deux prochains mois dont  je transmets aux Arcaliens ci-dessus la liste. - Cliquez sur la photo pour l'agrandir :

Nous avons bien mangé, bien discuté, et nous pouvons repartir, comblés, vers la Ferme Auberge Wassmatt .....
Le diaporama des photo est ici
Une pensée dans cet article pour notre amie Suzanne qui en glissant a fait un roulé-boulé sur le sentier étroit qui  y mène.  Sans trop de mal, le nez légèrement égratigné,  elle a continué, stoïquement .....  dans l'espoir que cette chute , avec toutes les précautions d'usage prises par Pierre, n'aura pas d'autres conséquences.

Nous remercions notre guide pour  cette sortie pédestre : bonne ambiance - temps radieux et nous lui disons "A bientôt Pierre"




Découverte du Centre Pompidou et de la Ville de Metz



Pour la troisième fois, les "Retraités Dynamiques" Arcaliens de Colmar se sont rendus en bus  à Metz où ils ont visité le Nouveau Centre Pompidou ainsi que la Ville de Metz.


Toujours dans l'esprit de partage, Gérard ECKERLEN vient de m'envoyer les photos qu'il a prises lors de cette excursion qui, je n'en doute, fut très agréable et je me fais un immense plaisir de les transmettre aux lecteurs du blog. Pour ce cliquez ici

Un petit rappel :

"" Le Centre Pompidou-Metz est la première décentralisation d’un établissement culturel public national. Le Centre Pompidou porte en région son modèle et met à disposition son savoir-faire et ses collections, dans un partenariat inédit avec les collectivités territoriales qui apportent le financement tout en garantissant l’autonomie des choix scientifiques et culturels. la suite en cliquant ici ""






J'ai moi-même visité le Centre Pompidou lors de l'exposition inaugurale en 2010. Moment intense ! Il faut que je l'avoue  :  l'architecture m'a subjuguée !
Les curieux : cliquez ici



Les Pyrénées et le Pays Basque

Vue sur la Cathédrale de Bayonne

Dans cet article je suis le "porte-parole" de Claude Fuhrmann qui a fait ce magnifique séjour dans le sud-Ouest de la France . Encore imprégnée des souvenirs elle m'a transmis les photos  prises lors du voyage ; j'ai le plaisir de vous les transmettre  en diaporama commenté :  (cliquez ici)

Petite rétrospective : (non exhaustive)


Le premier soir les Arcaliens ont logé à Carcassonne et le lendemain le programme prévoyait la visite de cette cité médiévale très bien conservée.

Site touristique inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1997 il attire chaque année plus de deux millions de visiteurs.



L'après-midi  était réservée à la visite de Saint Bertrand de Comminges dénommé le "Mont - St-Michel des Terres", ainsi que de sa superbe Cathédrale .

Visible de toute la contrée, ce magnifique édifice apparaît tel un vaisseau invincible. Sa façade imposante et austère, sa tour carrée de 33 mètres de haut rappellent l'origine romane de l'église.

Le voyage s'est poursuivi à Lourdes dont il n'est plus besoin de vanter les attraits.
Puis dans la foulée,  visite du grandiose Cirque de Gavarnie. "Le colosseum de la nature" comme le décrivait Victor Hugo. Avec ses nombreux sommets à plus de 3000 m, abritant la plus grande cascade d'Europe ('423 m), le cirque de Gavarnie ne se décrit pas, il se contemple et se découvre.
Nos amis Arcaliens ne ne s'en privent pas et Claude en est encore toute retournée !

4ème jour : Visite du Château de Henri IV à Pau.

Arrêt à la Cathédrale Sainte Marie à Oloron, puis .... via Biarritz, direction Saint Jean de Luz (cliquez ici)


Déjeuner à Bayonne avant la visite guidée de la ville. Ville d'art Bayonne est la capitale culturelle du Pays Basque !

puis ....  

visite d'un atelier de fabrication de jambon cru !


6ème jour :
Espelette :  Charmant bourg avec ses rues encadrées de maisons blanches fleuries aux boiseries vertes ou rouges et pierre de taille. En automne les façades se couvrent du rouge foncé des guirlandes de piments mises à sécher.

Arnaga :  (villa de style basque où vécut l'écrivain Edmond Rostand)
Arrêt en cours de route à la Maison du Piment, producteur et transformateur de Piment d'Espelette., qui fut une Etape Gourmande et originale !

7ème jour :
A partir de St Jean de Luz départ pour le Col de Saint Ignace et montée au sommet de la Rhune (900 m d'alt.) - panorama grandiose, un des plus vastes horizons maritimes d'Europe !






Biarritz :  La clairvoyance de Napoléon III et de son épouse, l'impératrice Eugénie fut un facteur déterminant pour l'avenir de Biarritz. Dès 1825, les belles plages de Biarritz furent aménagées pour recevoir es amateurs de bains de mer ....

De nombreux châteaux et belles villas témoignent encore, de nos jours, de ce passé prestigieux.

Le voyage se poursuit ... vers Montignac, puis "petit tour" à Collonges la Rouge, (cliquez ici) cité dont il semble que le sang bat "à fleur de pierre".


.... Clermont-Ferrand - Vichy - (déjeuner gastronomique à La Colombière à Abrest du côté de Vichy (clic) - Lapalisse, Paray le Monial ..... et retour à COLMAR.

Fin d'un voyage à marquer dans les annales. Je n'y étais pas mais oh combien, en visionnant les photos de Claude,  je regrette cette lacune !!!!