C'est Gérard DITTEL, Président de l'ARCAL de COLMAR, , qui débute cette rencontre en évoquant très brièvement le sujet de celle-ci.
Il est suivi par Monsieur Fritz GOLDSCHMIDT, Président de l'AFHAM, Association Française d'Histoire Anabaptiste Mennonite. Son Portrait en cliquant ici
La salle est remplie jusqu'au balcon. Nous sommes très nombreux... le sujet étant plus que passionnant. Moi-même je reconnais humblement en avoir tout appris aujourd'hui .
Origines du mouvement amish
Les origines du mouvement Amish se situent au 16ème siècle dans la branche anabaptiste-mennonite de la Réforme.
Les mennonites ne sont certes pas très connus, mais de même que l’on parle de luthériens ou de calviniste en mémoire de Luther ou de Calvin, les mennonites tirent leur nom – malgré eux – de Menno Simons, prêtre et réformateur hollandais (1495 – 1561).
Il entame et continue son discours dans la modestie et la simplicité.
Il est surtout question de Ste Marie aux Mines. Surprenant. Je me permets d'en référer ici
Monsieur Goldschmidt évoque Jakob AMMAN . passionnant ! 👇
Jakob Amman (ou Jacob Amman) serait né vers 1644 à Erlenbach, canton de Berne. Il était le fils de Michael Amann et d'Anna Rupp. Avant 1693, il aurait vécu à Steffisburg ou dans les environs, son père faisant partie probablement déjà des anabaptistes d'Erlenbach. Dans le cadre d'une vaste émigration des anabaptistes du canton de Berne consécutive aux persécutions religieuses, il s'installe en Alsace. Sa date de naissance exacte n'est pas connue. Certains pensent qu'il a vu le jour le 12 février 1644. À partir de 1696 il viendra s'installer à Sainte Marie-aux-Mines et signe le 27 février une pétition contre le service militaire obligatoire. À force de travail, les amishs achètent de grands domaines dans toute la vallée. Ils contrôlent la production de bois et exploitent quelques moulins. Cette prospérité fait des jaloux. En 1712, Louis XIV promulgue un décret d'expulsion. Les Amish se dispersent dans toute l'Alsace jusqu'en Lorraine. Jacob Amman reste sans doute en Alsace, mais on perd sa trace. Sa date de décès n'est pas précisément établie non plus. On estime que le jour de sa mort remonte entre 1708 et 1730. Son nom figure sur une liste datée de 1708 que les Mennonites ont signé à l'invitation des autorités d'Alsace. Un document de 1730 mentionne que le baptême de sa fille a eu lieu après son décès.
D.autres sujets sont abordés :
- Migration - Emigration en Europe et aux Amériques -
- Identité forte et particularités des Ammish,
- La culture Amish : Gelassenheit = sérénité -simplicité
- Les vêtements, la barbe (non taillée et pas de moustache eh oui) ,
- Les chevaux - les buggys amish avec ses grandes roues en bois
Etc etc et j.en oublie
Suit la séquence « Questions-réponses «
p.ex : les femmes Amish sont-elles heureuses ? eh oui elles s'éppanouissent dans leurs activités de mères au foyer en élevant les enfants , en secondant le mari, en s'occupant du ménage, ne sont pas carriéristes, etc etc
Petite parenthèse : J'ai moi-même le souvenir de ma maman et de mes grands'mères qui s'acquittaient de ces tâches sans récriminations. Les générations suivantes dont je fais partie combinent peut-être différemment et malgré elles l'ensemble de leur existence d'épouse et de mère.ouille !!!
Les Amish ne prennent pas l'avion - ils refusent la sécurité sociale - téléphones et ordinateurs proscrits (à la maison).......
La conférence touche à sa fin . Applaudissements.
Gérard remercie Monsieur GOLDSCHMIDT en lui remettant un cadeau de la part de l'ARCAL.
Et nous voilà invités pour le verre de l'amitié - deux buffets généreusement garnis.
Merci aux copines organisatrices de ces instants amicaux de partage et de "gourmandises" .